Algérie

La Somalie face au chaos : En attendant une force de maintien de la paix de l'ONU


Alors qu'opposition et gouvernement somaliens appelaient au déploiement d'une force de maintien de la paix de l'ONU en vue de la restauration de la stabilité dans le pays, l'Espagne, de son côté ,veut le déploiement rapide d'une « force navale multinationale » pour combattre la piraterie dans les eaux somaliennes. La Somalie, en proie à des violences quotidiennes, à la famine et aux fléaux naturels peut attendre encore longtemps un geste de la communauté internationale. Seule la sécurité des lignes maritimes au larges de ses eaux inquiète les capitales occidentales. Avant-hier, un des responsables de l'Alliance pour une nouvelle libération de la Somalie (ARS - opposition), Sheikh Sharif Sheikh Ahmed, a lancé un appel au retrait des forces éthiopiennes de Somalie et au déploiement d'une force de maintien de la paix de l'ONU en vue de la restauration de la stabilité dans le pays. « Le retrait des forces éthiopiennes accélérerait (le retour de) la paix pour le peuple de Somalie », a-t-il dit à l'AFP le 26 juillet dernier, à l'issue d'une réunion d'une semaine à Asmara de l'Alliance pour une nouvelle libération de la Somalie (ARS - opposition). « Si la communauté internationale déploie une force de maintien de la paix de l'ONU, il y a de fortes chances que la paix prévaudra en Somalie », a ajouté l'ex-numéro 2 des Tribunaux islamiques somaliens. Le ministre somalien des Affaires étrangères, Ali Ahmed Jama, de son côté, avaitexhorté le Conseil de sécurité de l'ONU le 23 juillet à autoriser le déploiement de forces de maintien de la paix dans son pays. Formée en septembre 2007 à Asmara, l'ARS a pour principal objectif le départ de Somalie de l'armée éthiopienne, qui intervient dans ce pays pour soutenir le gouvernement somalien officiellement depuis fin 2006. Un accord de cessez-le-feu a été conclu en juin à Djibouti, par l'ARS avec le gouvernement somalien. Cet accord, visant à mettre fin à une guerre civile dévastatrice entamée en 1991 et qui prévoit le retrait des forces éthiopiennes de Somalie, devait entrer en vigueur le 9 juillet pour une période initiale de 3 mois renouvelable.L'accord a provoqué une scission au sein de l'ARS. L'un des plus hauts responsables des islamistes, Cheikh Hassan Dahir Aweys, qui s'est unilatéralement proclamé chef de l'ARS, a rejeté l'accord. Selon le porte-parole de l'ARS, Suleiman Olad Roble, la décision de M. Aweys est nulle et non avenue : Sheikh Sharif Sheikh Ahmed, ancien numéro 2 des tribunaux islamiques, reste bien le chef de l'Alliance.
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