Algérie

«La solution pour Ghaza existe : la création d'un Etat palestinien» En marge de sa visite au Royaume-Uni, Mourad Medelci déclare :



«La solution pour Ghaza existe : la création d'un Etat palestinien»                                    En marge de sa visite au Royaume-Uni, Mourad Medelci déclare :
De Londres où il s'est rendu pour une visite officielle de deux jours, Mourad Medelci, le ministre des Affaires étrangères a déclaré hier concernant la situation qui prévaut à Ghaza que «la solution existe, en l'occurrence la création d'un Etat palestinien indépendant sur la base des frontières de 1967 avec El Qods comme capitale». Le ministre, cité par l'APS, a rappelé que cette solution est contenue dans l'Initiative arabe de paix (sommet de Beyrouth-2002) ajoutant que c'est l'absence de volonté d'appliquer cette solution qui pose problème. «Nous souhaitons que ces évènements soient le point de départ pour une nouvelle vision et une solution réelle de la question», a-t-il encore ajouté. A une question sur l'aide humanitaire à la Palestine, M. Medelci a rappelé que l'Algérie a toujours été présente lorsque les circonstances l'ont exigé. «Dernièrement nous avons envoyé un avion chargé de médicaments destiné à Ghaza et dans les prochains jours un autre avion acheminera également de l'aide vers Ghaza», a-t-il dit. «Tous les pays doivent se mobiliser pour venir en aide à la Palestine qui a des besoins énormes et dont la population souffre depuis 60 ans», a ajouté le ministre, formant l'espoir de voir les sacrifices consentis par le peuple palestinien aboutir un jour à la paix. Sur la crise malienne, le chef de la diplomatie algérienne a déclaré qu'il s'agit d'appréhender la question non pas seulement sous l'angle d'une intervention militaire étrangère au Mali, solution à laquelle l'Algérie s'oppose, mais également sous l'angle de l'unité des Maliens. «Cette option est la nôtre et nous l'adopterons à l'avenir», a-t-il insisté. «Il faut remarquer que durant ces trois ou quatre derniers mois, on parlait surtout d'une intervention étrangère au Mali mais aujourd'hui on évoque de plus en plus les négociations et on privilégie l'option politique. C'est un trait commun entre l'Algérie et le Royaume-Uni», a encore souligné M. Medelci. En matière de lutte contre le terrorisme, M. Medelci a souligné les convergences de vues entre les deux pays, affirmant que dans ce domaine, la relation entre l'Algérie et la Grande Bretagne est «forte» car, a-t-il expliqué, «les deux pays ont une approche harmonieuse». Précisons que le déplacement du ministre des Affaires étrangères au Royaume-Uni est plus à connotation économique que politique. Mourad Medelci a d'ailleurs indiqué que l'un des objectifs assignés à sa visite au Royaume-Uni est de mettre en place un nouveau mécanisme pour favoriser le partenariat entre les deux pays. «L'objectif de cette démarche est de mettre davantage en contact les entreprises britanniques avec le marché algérien. Aujourd'hui, le but essentiel de l'Algérie est de promouvoir le secteur hors hydrocarbures et nous sommes intéressés par le transfert de technologie et l'apport des compagnies britanniques dans différents domaines» a précisé le ministre avant d'ajouter «nous avons fait une évaluation des relations entre les deux pays. On estime qu'elles sont bonnes pour deux raisons essentielles que sont l'évolution des relations au niveau qualitatif, notamment depuis la visite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au Royaume-Uni en 2006, et l'essor des échanges enregistrés entre les deux pays dans le domaine économique», a-t-il indiqué. Medelci a noté que la coopération sort du secteur traditionnel des hydrocarbures et s'élargit à d'autres domaines comme la production de médicaments et l'amélioration de la production agricole. «Aujourd'hui, il existe des compagnies britanniques travaillant dans ces secteurs en Algérie», a-t-il ajouté. «Toutefois, on remarque que la présence des entreprises britanniques et leur participation au plan de développement quinquennal 2010-2015 reste faible ce qui est dû, à notre sens, à l'absence de données et d'informations, c'est pourquoi il faut mettre en place un nouveau mécanisme qui permettra de prendre contact avec les entreprises britanniques (...) pour favoriser le partenariat entre les deux pays», a estimé M. Medelci.
H. Y./APS


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