Algérie

«La solution militaire n'est pas la bonne»


«La solution militaire n'est pas la bonne»
Le séjour du ministre français des Affaires étrangères à Alger a été l'occasion de procéder avec son homologue et les responsables algériens à un échange de vues et d'analyses sur l'actualité sur les scènes régionale et internationale, la situation au Sahel, la crise malienne et celle qui prévaut en Syrie ainsi que sur l'Inion du Maghreb arabe (UMA).
S'agissant de la crise au Mali aux conséquences gravissimes sur l'avenir des maliens et notamment la région, au vu des atteintes à l'intégrité territoriale du Mali et la mainmise des groupes terroristes sur la partie Nord du pays, Alger et Paris «convergent» sur le traitement de la crise. C'est ce qui a été souligné plus d'une fois par le ministre algérien des Affaires étrangères et son homologue français au cours de la conférence de presse qu'ils ont animée conjointement à Alger dimanche soir. «La solution militaire aujourd'hui n'est pas la bonne. C'est la solution politique et le dialogue qui doivent prévaloir», a tenu à préciser M. Medelci dans sa réponse à une question de savoir quelle est la solution à promouvoir en direction de la crise au Mali. Ainsi pour Alger, l'option militaire est l'ultime voie à emprunter après épuisement de toutes les possibilités d'un traitement politique à la crise malienne. Ce qui a été aussi indiqué par le ministre français dans ses propos sur la crise malienne, en précisant que la position algérienne sur la crise au Mali est saisie souvent «politiquement et que celle de son pays, la France est plus décrite et distinguée par son option «militaire». La portée des déclarations précitées de nos interlocuteurs, laisse entrevoir, un traitement de la crise malienne, dans le volet de la crise politico-institutionnelle qui secoue le pouvoir central à Bamako et la lutte contre les groupes terroristes qui se sont accaparés du Nord en mars dernier. Un bouleversement sur la scène malienne qui vient suite à l'effondrement institutionnelle de la Libye avec l'intervention de l'Otan suite à la crise libyenne rendant le pays un marché à ciel ouvert des armes de tout type et leur acheminement vers les groupes terroristes dans la région du Sahel, notamment ceux du Nord malien. Ceci étant, la convergence de point de vue entre Alger et Paris quant au traitement de la crise malienne s'articule autour de l'option militaire devant être adoptée en dernier recours. Par ailleurs les deux ministres ont souligné que la lutte contre le terrorisme et ses ramifications au Sahel demeure d'actualité car s'agissant de menaces avérées sur la sécurité et la stabilité dans la région et par conséquent pour le monde. Le processus politique à promouvoir dans le traitement de la crise malienne par un dialogue «exclut» les groupes terroristes islamistes. Libération de trois des sept otages algériens «Trois diplomates ont été libérés et se trouvent actuellement en Algérie», a annoncé le chef de la diplomatie algérienne dimanche soir, apportant ainsi un démenti sur les informations portéEs par certains médias faisant état de la libération des sept otages algériens détenus au Nord du mali. Aussi M. Medelci tout en espérant de voir les autres otages libérées n'a pas donné de plus amples informations concernant les quatre autres diplomates soulignant «pour des raisons liées à leur sécurité» et à la sensibilité liée à ce genre de question. Le comité de suivi mis en place depuis la prise d'otages des sept diplomates algériens à Gao, mars dernier, est «à sa vingtième session» a indiqué dpmanche soir, M.Medelci.
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