«La solution est d'agir en amont»

Lors de la conférence de Monaco vous avez dit : «On ne peut pas faire de l'innovation si on ne sait pas sur quel niveau agir.» Qu'entendez-vous par là 'Innover, c'est permettre de créer de la nouveauté pour des produits ou services, donc il est important de cadrer l'objectif recherché par l'innovation. C'est ce que je voulais dire.La technique, à elle seule, pourra-t-elle résoudre le problème de la pollution plastique 'Non, l'innovation peut être technique (comme exprimé dans la journée sur des plastiques dont la composition réduit le risque santé) mais aussi sociétale (coût d'acceptation pour éliminer le plastique et changer les comportements) et aussi économique en créant un modèle économique qui permette de réduire durablement les plastiques.Quelle solution ou ensemble de solutions proposez-vous 'Agir le plus possible en amont avant que les plastiques n'arrivent à la mer, en agissant sur les rivières et le pluvial qui sont des vecteurs de transfert de la terre à la mer, du bassin versant à la mer. Il s'agit de réduire et piéger les plastiques véhiculés par les rivières en agissant sur la gestion des eaux pluviales. Pour les micropolluants, il s'agit d'agir sur la mise en place d'infrastructures de traitement des eaux usées en bord de mer. Ces solutions ont été reprises par le prince souverain comme prioritaires.