Algérie

«La solution doit être yéménite et l'ONU l'accompagnera»



«La solution doit être yéménite et l'ONU l'accompagnera»
L'émissaire des Nations unies au Yémen a déclaré hier, que «la solution ne peut être que yéménite et le rôle des Nations unies consistera à faciliter cette solution et à l'accompagner» pour sortir de la crise politique née depuis janvier d'un mouvement de contestation réclamant le départ du Président, Ali Abdellah Saleh.
«Le Yémen se trouve actuellement à la croisée des chemins, les violences récentes dans le pays ayant approfondi la crise de confiance entre les parties en conflit», a précisé Jamel Omar dans une conférence de presse, vendredi dernier, à Sanâa. «Il est temps pour les dirigeants yéménites de parvenir rapidement à une solution» sur une transition politique à la tête de l'Etat, a-t-il estimé. Dans le cas contraire, ces dirigeants doivent «assumer les conséquences de leurs désaccords». Les autorités yéménites ont fait part de leur «volonté politique d'avancer» en demandant l'adoption d'une résolution condamnant les violences commises dans le pays par toutes les parties, a jugé vendredi dernier la présidente du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Les 47 Etats membres du Conseil des droits de l'homme de l'ONU ont adopté jeudi dernier, par consensus, cette résolution, pourtant critiquée par des ONG et l'Union européenne, car elle ne demande pas la mise en place d'une enquête internationale. Le texte rappelle les engagements et les obligations du gouvernement yéménite en matière de promotion et de protection des droits de l'homme. Le Yémen est en proie depuis janvier dernier à un mouvement de contestation réclamant le départ du Président Ali Abdellah Saleh, au pouvoir depuis 33 ans. La contestation est souvent marquée par des violences, qui ont fait des dizaines de morts et de blessés. Les violences se sont intensifiées davantage, notamment après le retour surprise de M. Saleh dans le pays en provenance d'Arabie Saoudite, où il a reçu des soins médicaux après avoir été blessé dans un attentat contre le palais présidentiel, le 3 juin dernier à Sanâa.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)