Algérie

La solidarité populaire au rendez-vous


Il règne depuis quelques jours une forte inquiétude en Algérie, en raison de la déferlante meurtrière du mutant Delta du Covid-19, qui contamine et tue dans une ambiance de panique qu'on a du mal à dissimuler.Il règne depuis quelques jours une forte inquiétude en Algérie, en raison de la déferlante meurtrière du mutant Delta du Covid-19, qui contamine et tue dans une ambiance de panique qu'on a du mal à dissimuler.
C'est ce virus mutant tout droit venu d'Inde où il continue à faire encore des ravages qui, selon l'Institut Pasteur d'Algérie, domine à plus de 70 % cette troisième vague de coronavirus qui a déjà infecté des milliers de personnes en quelques jours et causé la mort de centaines d'autres en Algérie. Entre les chiffres officiels, nettement sous-évalués, fournis par les pouvoirs publics et la réalité du ressenti, alimentée par les témoignages des familles de malades et défunts, l'écart paraît en effet énorme.
Multipliés par auminimum 2, les chiffres officiels se rapprocheraient à l'évidence beaucoup plus de la réalité qui, de surcroît, se détériore de jour en jour sous le double effet des contaminations et de la mauvaise prise en charge des soins et de la prévention. Al'inexactitude des chiffres officiels, il faut aussi ajouter les statistiques des dépistages au moyen de tests PCR, qui ne sont pas fiables du fait que ceux qui sont effectués dans les 80 laboratoires privés qui activent en Algérie, ne sont pas ajoutés aux statistiques des établissements publics. Alors que le chiffre officiel de nouveaux cas de contamination ne dépasse guère 1.500, le nombre de cas dépasserait en réalité les 3.000, sans compter ceux qui sont effectivement contaminés mais qui l'ignorent parce qu'ils n'ont pas effectué de tests PCR. Les familles qui comptent des malades et des décès sont de ce fait de plus en plus nombreuses. Et c'est au hasard des témoignages et informations rapportés par les réseaux sociaux et quelques médias, qu'on peut s'en rendre compte et prendre la mesure de l'étendue du drame. Désemparées les populations attendent des mesures fortes en provenance des autorités publiques. Les citoyens sont soyvent poussés à compter sur eux-mêmes et à s'organiser en conséquence.
EnKabylie par exemple, les personnes en quête de soins n'ont trouvé de répondants que dans les organisations ancestrales (comités de villages) et le mouvement associatif (ONG), qui approvisionnent les centres de santé en oxygène, transfèrent les malades dans les hôpitaux et leur procurent dans certains cas des appareils de respiration. Ils organisent également des campagnes de vaccination et veillent à la discipline sanitaire dans les villages. Sans ces organisations très dynamiques, la situation sanitaire dans certaines localités du pays aurait certainement été catastrophique. Ce mode de prise en charge citoyenne est en train de faire tâche d'huile dans divers endroits du pays, pour le grand bien des personnes contaminées. Elle intervient opportunément aumoment où les moyens hospitaliers (lits, oxygène, ambulances etc) font cruellement défaut et l'action gouvernementale amoindrie pour des raisons de passation de consignes d'un gouvernement à l'autre. On signale ça et là des obstructions faites à certaines de ces organisations par les services de sécurité, mais cela n'a, globalement pas entravé leur travail remarquable d'efficacité, notamment dans les localités les plus affectées par cette dangereuse vague de Covid.
Ce mouvement associatif doit absolument être préservé de ce genre de maladresses, car un travail difficile mais salvateur, attend ces organisations qui doivent en association avec le corps médical, procéder à la vaccination en un temps record d'au minimum 5 millions de personnes, notamment âgées, pour préserver les hôpitaux de la saturation et opérer une courbe de décrue dans les statistiques de contaminations. C'est dire l'importance de ce mouvement associatif qui vient en appui au corps médical, pour faire barrage à cette nouvelle vague de Covid-19 qui, sans cette forte riposte, risquerait de provoquer un véritable désastre sanitaire dans la société algérienne.
C'est ce virus mutant tout droit venu d'Inde où il continue à faire encore des ravages qui, selon l'Institut Pasteur d'Algérie, domine à plus de 70 % cette troisième vague de coronavirus qui a déjà infecté des milliers de personnes en quelques jours et causé la mort de centaines d'autres en Algérie. Entre les chiffres officiels, nettement sous-évalués, fournis par les pouvoirs publics et la réalité du ressenti, alimentée par les témoignages des familles de malades et défunts, l'écart paraît en effet énorme.
Multipliés par auminimum 2, les chiffres officiels se rapprocheraient à l'évidence beaucoup plus de la réalité qui, de surcroît, se détériore de jour en jour sous le double effet des contaminations et de la mauvaise prise en charge des soins et de la prévention. Al'inexactitude des chiffres officiels, il faut aussi ajouter les statistiques des dépistages au moyen de tests PCR, qui ne sont pas fiables du fait que ceux qui sont effectués dans les 80 laboratoires privés qui activent en Algérie, ne sont pas ajoutés aux statistiques des établissements publics. Alors que le chiffre officiel de nouveaux cas de contamination ne dépasse guère 1.500, le nombre de cas dépasserait en réalité les 3.000, sans compter ceux qui sont effectivement contaminés mais qui l'ignorent parce qu'ils n'ont pas effectué de tests PCR. Les familles qui comptent des malades et des décès sont de ce fait de plus en plus nombreuses. Et c'est au hasard des témoignages et informations rapportés par les réseaux sociaux et quelques médias, qu'on peut s'en rendre compte et prendre la mesure de l'étendue du drame. Désemparées les populations attendent des mesures fortes en provenance des autorités publiques. Les citoyens sont soyvent poussés à compter sur eux-mêmes et à s'organiser en conséquence.
EnKabylie par exemple, les personnes en quête de soins n'ont trouvé de répondants que dans les organisations ancestrales (comités de villages) et le mouvement associatif (ONG), qui approvisionnent les centres de santé en oxygène, transfèrent les malades dans les hôpitaux et leur procurent dans certains cas des appareils de respiration. Ils organisent également des campagnes de vaccination et veillent à la discipline sanitaire dans les villages. Sans ces organisations très dynamiques, la situation sanitaire dans certaines localités du pays aurait certainement été catastrophique. Ce mode de prise en charge citoyenne est en train de faire tâche d'huile dans divers endroits du pays, pour le grand bien des personnes contaminées. Elle intervient opportunément aumoment où les moyens hospitaliers (lits, oxygène, ambulances etc) font cruellement défaut et l'action gouvernementale amoindrie pour des raisons de passation de consignes d'un gouvernement à l'autre. On signale ça et là des obstructions faites à certaines de ces organisations par les services de sécurité, mais cela n'a, globalement pas entravé leur travail remarquable d'efficacité, notamment dans les localités les plus affectées par cette dangereuse vague de Covid.
Ce mouvement associatif doit absolument être préservé de ce genre de maladresses, car un travail difficile mais salvateur, attend ces organisations qui doivent en association avec le corps médical, procéder à la vaccination en un temps record d'au minimum 5 millions de personnes, notamment âgées, pour préserver les hôpitaux de la saturation et opérer une courbe de décrue dans les statistiques de contaminations. C'est dire l'importance de ce mouvement associatif qui vient en appui au corps médical, pour faire barrage à cette nouvelle vague de Covid-19 qui, sans cette forte riposte, risquerait de provoquer un véritable désastre sanitaire dans la société algérienne.
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