La solidarité internationale avec Louisa Hanoune se poursuit

La solidarité internationale avec Louisa Hanoune, incarcérée depuis fin septembre à Blida, se poursuit. Les participants à la deuxième rencontre du Comité international de liaison et d'échanges (Cilé), constitué sur proposition de Louisa Hanoune, lors de la conférence mondiale ouverte de l'Entente internationale des travailleurs et des peuples (EIT) d'Alger en décembre 2017, qui s'est tenue les 28, 29 et 30 novembre à Paris, ont révélé que des démarches ont été entreprises auprès des autorités algériennes pour lui rendre visite, mais restées sans suite jusque-là."Chère camarade Louisa Hanoune, à l'ouverture de la séance du Comité international de liaison et d'échanges (Cilé), ce 28 novembre 2019, l'ensemble des délégués te saluent. Tu aurais dû être à la tribune de cette réunion du Cilé et en assurer la présidence. Mais le scandaleux procès qui t'as condamnée à la prison nous prive de ta présence.
Alors, nous te saluons chaleureusement et nous allons poursuivre et encore amplifier la campagne pour ta libération. Nous avons appris que, dans plusieurs pays, des démarches ont été effectuées en direction des autorités algériennes pour obtenir l'autorisation de te visiter dans ta prison.
À l'heure actuelle, nous n'avons pas encore obtenu de réponse mais nous ne renoncerons pas à aller te voir", ont indiqué les délégués, représentant 51 pays, dans une lettre qu'ils ont adoptée. Présent à la rencontre en tant que représentant du PT, Ramdane Taâzibt a réitéré le rejet du parti à l'ingérence étrangère et évoqué la situation en Algérie, similaire à d'autres pays qui se soulèvent contre les "vieux systèmes de domination pourris et corrompus", selon un communiqué du parti.
"Camarades, vous le savez, l'Algérie vit des moments historiques, une authentique révolution (?). Depuis plus de neuf mois, des millions et des millions d'Algériens, de travailleurs et de leurs familles manifestent pacifiquement (...)", a-t-il dit avant de saluer la "solidarité internationale" et d'appeler à la libération de Lakhdar Bouregaâ et de Louisa Hanoune.

K. K.