Algérie

La soirée de Kader Japonais sabordée



La soirée de Kader Japonais sabordée
Je ne reviendrai plus jamais à  Djemila, tels sont les propos de Kader Japonais, le chanteur de raï qui a vu son spectacle sabordé après uniquement trois chansons, qui ont fait vibrer des centaines de jeunes  qui ont, faut-il le souligner, fait le déplacement pour voir à  l'œuvre cet autre chanteur de raï. Ce dernier fait ainsi  les frais de la «bêtise» d'un zélé technicien ayant coupé le son, en guise de solidarité avec un «agent» de l'ONCI rentré en conflit avec des policiers chargés de la sécurité de la scène et des coulisses. Se baladant dans l'espace précité sans badge «l'agent» qui serait un neveu d'une responsable de l'ONCI n'a pas admis la réflexion d'un élément du service d'ordre. L'altercation, qui a failli tourner au vinaigre, a été payée cash par les centaines de jeunes sevrés d'un spectacle attendu depuis belle lurette. Si l'intervention d'un haut gradé de la police a calmé les esprits, elle n'a pas pour autant permis à  Kader Japonais de continuer son show et d'entonner son célèbre tube Djibou la brigade  demandé par son public qui  a quitté la vieille cité avec un  goût d'inachevé et une grosse déception générée par des organisateurs ne faisant aucun effort nécessaire pour donner à  ce festival une autre dimension. Ce fait, qui est un gravissime précédent, ne doit pas  àªtre passer sous silence, car les «mains» ayant saboté le spectacle de Kader ont d'une manière ou d'une autre voulu porter un grave préjudice au festival de Djemila, qui incommode certains cercles.  Alors qu'avec le spectacle haut de gamme de la troupe palestinienne El Achikine, la soirée avait débuté en trombe.  Avec  des danses et chants bien synchronisés, la troupe composée de 34 artistes dont un Algérien, a merveilleusement exposé, à  travers divers tableaux, la lutte du peuple palestinien qui ne se résume pas au passage de Rafah comme l'a si bien dit son responsable, Tarek Djabani.    


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