La soif dans une zone humide

Dans le meilleur des cas, l’eau ne leur est desservie que trois heures de temps seulement et avec un débit presque insignifiant. Les responsables locaux de l’Algérienne des eaux (ADE) se retrouvent souvent à gérer une situation critique, faisant de la gymnastique pour essayer de contenter la population car la commune s’alimente à partir d’un forage dont le débit ne dépasse pas les 20 litres/secondes  seulement. Et cette situation dure depuis des années, en dépit des promesses. Pourtant, en 2009 déjà, les pouvoirs publics avaient promis aux élus locaux un projet qui devait sécuriser la région. Depuis, personne n’en entendra plus parler. Initialement, ce projet devait rénover le réseau de distribution en amiante, qui date des années 1990, et doter la région d’un réservoir de 1000 m3. Aujourd’hui, la relance de ce projet devient plus que nécessaire car on estime à Ben Azzouz que la situation ne peut plus durer. «L’ancien réseau est totalement défectueux et les multiples picages opérés par des citoyens occasionnent des dépressions assez importantes», est-il précisé. Les habitants souhaitent la reprise du projet pour leur permettre d’étancher leur soif dans une zone connue pour abriter l’une des nappes phréatiques les plus importantes de la wilaya.