Algérie

La société qui exploite Bir Zemzem en Algérie L'AUTRICHIENNE VA TECH WABAG



La société qui exploite Bir Zemzem en Algérie L'AUTRICHIENNE VA TECH WABAG
Va Tech Wabag existe avec des filiales locales dans une trentaine de pays
A l'International, Va Tech Wabag Algérie a en charge l'exploitation de la station de traitement des eaux du «puits sacré» de Zemzem, à La Mecque, en Arabie Saoudite.
Cette société a toujours participé à la réalisation de projets en Algérie et ce, depuis des années. Arrivée en Algérie en 1979, Wabag est présente à travers ses différentes études de conception et réalisation d'installations de traitement hydraulique et à travers l'assistance technique et la formation des personnels. Un géant qui fait ses preuve dans divers domaines allant des stations d'épuration des eaux usées urbaines domestiques, stations d'épuration des eaux usées industrielles jusqu'aux stations de traitement d'eau potable et de dessalement et de déminéralisation (thermique et par osmose inverse).
Il suffit de faire un tour sur le territoire national, mais aussi sur un mémoire pour s'en rendre compte. C'est le cas de la station d'épuration des eaux usées urbaines domestiques, Step de Baraki, la plus grande à Alger qui a fait l'objet de réhabilitation, exploitation et gestion dont Wabag s'est vu attribuer la réhabilitation complète avec une unité de traitement anaérobie des boues et des stations de relevage.
Avant sa réhabilitation par Va Tech Wabag, la station, réalisée en 1990, a été exploitée pendant une courte période pour ensuite être mise hors service et rester inexploitée pendant plus de 10 ans. Le volume des prestations de Wabag inclut l'étude et la révision de la station existante, démontage et réhabilitation des installations existantes, fourniture et montage des équipements, de même que la mise en service et exploitation de la station pour une période de deux ans en Algérie.
Les réalisations de Wabag en Algérie sont considérables. L'on ne peut citer que quelques-unes: Step de Réghaïa, step de Médéa, station d'adduction en eau potable de Koudiat Medaouar (Timgad), AEP de Aïn Zada, AEP de Bouira, Step de Batna... la liste est longue! Mais ce qui fait la fierté de Wabag est sans doute la Step d'Oran. Wabag sest vu attribuer la conception, l'ingénierie, la réalisation et lexploitation de la principale station de traitement des eaux usées de la ville d'Oran sur la côte algérienne. La station a recours au traitement mécanique/biologique des boues avec procédé de boues activées et désinfection des eaux traitées pour une éventuelle réutilisation. La ligne de traitement des boues comprend épaississement, traitement anaérobie de digestion et déshydratation.
Le biogaz provenant de la digestion des boues sert à la production d'énergie électrique pour le chauffage des bioréacteurs. Le contrat incluait une période de gestion opérationnelle de deux ans.
Il y a lieu de citer aussi la Step de Béni Messous. Wabag apporte ainsi une contribution importante à la protection de l'environnement en mer Méditerranée.
A l'International, Va Tech Wabag Algérie à travers quatre de ses ingénieurs, a en charge l'exploitation de la station de traitement des eaux du «puits sacré» de Zemzem, à La Mecque, en Arabie Saoudite. Le contrat a été récemment reconduit sur une période de cinq années.
Aujourd'hui, les objectifs de Wabag en Algérie sont clairs: maintenir une qualité conforme aux standards internationaux, préserver et renforcer plus encore la confiance de ses clients, développer un partenariat privilégié dans le secteur de l'eau en Algérie sous la forme d'un partenariat public-privé (PPP) qui permettra un transfert de savoir-faire et technologique.
Ce qui tient à coeur à Wabag: «Nous souhaitons créer un centre de formation dans les technologies de l'eau à l'adresse des ingénieurs afin d'en faire des experts. Ainsi, ils n'auront plus besoin de faire des études à l'étranger. Tout seul, Wabag ne peut pas.
Demain, s'il faut négocier avec une institution qui serait intéressée, Wabag mettrait à la disposition de son ou de ses partenaires son savoir-faire, son expertise, l'accès transparent aux technologies et techniques nouvelles ainsi que l'ensemble des outils pédagogiques. Va Tech Wabag organiserait des stages locaux et d'autres in-situ à travers les différents sites internationaux de l'entreprise. Nos partenaires se chargeraient de «fournir les stagiaires», indique Tarek Benmouffok, directeur général / fondé de pouvoirs Va Tech Wabag Algérie.
Pour le P-DG de Va Wabag Algérie, il s'agit là d'un un projet qui date depuis longtemps. «C'est le pays de la région qui s'y prête le mieux. Il y a une demande, surtout il faut simplement répondre à cette demande. On peut même s'ouvrir sur les pays voisins», dit-il.
Depuis 15 mois à la tête de Wabag Algérie, M. Benmouffok ressent «l'excitation et le plaisir toujours renouvelés de participer à des projets structurants et d'utilité publique». Wabag existe avec des filiales locales dans une trentaine de pays.
Pour l'Afrique, Wabag est présente dans sa plus grande structure en Algérie. Elle est aussi présente en Tunisie, Libye, Egypte, Nigeria, Namibie. Employant aujourd'hui une cinquantaine de personnes, toutes algériennes, entre ingénieurs, techniciens et agents de maîtrise.
Et ses partenaires, et non des moindres, sont Algériens: Cosider Canalisation, Hydro-Aménagement, Hydro-Traitement, Hydro-Technique et Amenhyd. «Nos partenaires sont vraiment performants et loyaux», témoigne M. Benmouffok. Loin de toute langue de bois, l'expression «être en famille» avec eux, n'est pas usurpée», conclut M. Benmouffok.
Enfin, la mémoire retiendra sans doute que lorsque l'Algérie a connu la tragédie nationale et que presque toutes les sociétés étrangères lui avaient tourné le dos, Wabag était présente en Algérie.


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