Algérie

La société civile s'implique



A l'occasion d'une journée dédiée à la Libye, un comité de solidarité a vu le jour au siège de l'UMA. L'initiative revient à l'association Machaâl Chahid avec la collaboration de personnalités de la société civile, des universitaires et des associations.A l'occasion d'une journée dédiée à la Libye, un comité de solidarité a vu le jour au siège de l'UMA. L'initiative revient à l'association Machaâl Chahid avec la collaboration de personnalités de la société civile, des universitaires et des associations.
La journée de solidarité avec le peuple libyen, organisée hier au siège de l'Union du Maghreb arabe (UMA), a débouché à la mise en place d'un comité de solidarité dont l'objectif principal est de "fournir aide et assistance au peuple libyen endeuillé par une guerre fratricide" lit-on dans le communiqué final. Avec la présence de personnalités politique, des représentants parlementaires, du président du Conseil national des droits de l'Homme et d'universitaires, la démarche consiste à soutenir les efforts de l'Algérie pour trouver la voie nécessaire à la fin de ce conflit qui perdure depuis presque 9 ans.
Une initiative saluée par le SG de l'UMA Saïd Mokadem qui dans son allocution a souligné "l'importance de cette démarche et qui conforte aussi le discours du Président Tebboune autour d'un dialogue entre les différentes parties libyennes". Il a dans ce fait déploré que "6 millions de Libyens vivent dans l'instabilité et le désarroi d'une guerre dont certaines parties profitent à des intérêts et ambitions politiques et économiques". Il ajoute que "l'Algérie pour sa part soutient la Libye en dehors de ces considérations avec ces efforts diplomatiques dans l'espoir de trouver une solution politique de paix". Il a profité de l'occasion pour saluer
"la tenue de la conférence de Berlin qui se tiendra dimanche avec la participation algérienne afin de mettre un terme au conflit". Pour sa part, M. Boudaoud de la section parlementaire de l'UMA a abondé dans le même sens estimant que "le rôle politique de l'Algérie est connu dans la région alors que d'autres pays cherchent à militariser ce pays". Dans son intervention, il a énuméré les causes ayant conduit à cette guerre parmi lesquelles "l'absence de véritables institutions durant des années conjuguées aux luttes idéologiques et ethniques qui ont exacerbé le conflit".
Pour lui, "il y a une urgence de faire réunir les ministres des Affaires étrangères de l'UMA pour conforter la solution pacifique". C'est également le point de vue partagé par le mouvement associatif algérien. Dans son intervention, le président de la Forem Mustapha Khiati a mis particulièrementl'accent sur "les relations historiques entre les deux pays qui remontent même jusqu'à la période ottomane" sans oublier "le soutien de la Libye durant le règne de Idriss Senouci d'origine algérienne à la guerre de Libération nationale" alors qu'actuellement "la position algérienne reste inflexible sur l'aide qu'on doit apporter à notre voisin libyen qui se traduira sur le terrain prochainement".
Rejoignant les propos de ce dernier, le professeur en sciences politiques Smaïl Debbach a indiqué que "la solution est claire : il faut une paix durable dans la région". Il estime que "dans ce pays, il y a des forces nationalistes sans exclusion qui vont se déployer pour asseoir une stabilité politique et institutionnelle qui profitera au peuple libyen et ce sera déterminant à l'avenir". Pour Saïd Zeghidi, historien à l'université d'Alger "il n'y a pas de divergences entre la Libye et l'Algérie et ceci du fait que les efforts diplomatiques algériens vont se traduire de façon visible sur la
nécessité de mettre fin au conflit". Par ailleurs, la représentante du Réseau des femmes médiatrices de paix en Méditerranée qui est chapeauté par l'Onu et le Pnud Saïda Bounab a estimé dans son intervention que "notre recommandation pour la paix en Libye a été édictée durant une réunion au mois de juin dernier" en ajoutant que "grâce à ce réseau, nous avons obtenu une présence d'une délégation de femmes dont des libyennes au prochain round de dialogue de paix à Berlin". "Notre principal but est de promouvoir des formations aux femmes qui vivent des conflits armés dans ces régions". Elle a annoncé qu'un réseau maghrébin sera mis en place prochainement avec la présence de femmes pour chaque pays du Maghreb et qui sera représentatif pour les questions liées aux questions politiques de la région. F. A.
La journée de solidarité avec le peuple libyen, organisée hier au siège de l'Union du Maghreb arabe (UMA), a débouché à la mise en place d'un comité de solidarité dont l'objectif principal est de "fournir aide et assistance au peuple libyen endeuillé par une guerre fratricide" lit-on dans le communiqué final. Avec la présence de personnalités politique, des représentants parlementaires, du président du Conseil national des droits de l'Homme et d'universitaires, la démarche consiste à soutenir les efforts de l'Algérie pour trouver la voie nécessaire à la fin de ce conflit qui perdure depuis presque 9 ans.
Une initiative saluée par le SG de l'UMA Saïd Mokadem qui dans son allocution a souligné "l'importance de cette démarche et qui conforte aussi le discours du Président Tebboune autour d'un dialogue entre les différentes parties libyennes". Il a dans ce fait déploré que "6 millions de Libyens vivent dans l'instabilité et le désarroi d'une guerre dont certaines parties profitent à des intérêts et ambitions politiques et économiques". Il ajoute que "l'Algérie pour sa part soutient la Libye en dehors de ces considérations avec ces efforts diplomatiques dans l'espoir de trouver une solution politique de paix". Il a profité de l'occasion pour saluer
"la tenue de la conférence de Berlin qui se tiendra dimanche avec la participation algérienne afin de mettre un terme au conflit". Pour sa part, M. Boudaoud de la section parlementaire de l'UMA a abondé dans le même sens estimant que "le rôle politique de l'Algérie est connu dans la région alors que d'autres pays cherchent à militariser ce pays". Dans son intervention, il a énuméré les causes ayant conduit à cette guerre parmi lesquelles "l'absence de véritables institutions durant des années conjuguées aux luttes idéologiques et ethniques qui ont exacerbé le conflit".
Pour lui, "il y a une urgence de faire réunir les ministres des Affaires étrangères de l'UMA pour conforter la solution pacifique". C'est également le point de vue partagé par le mouvement associatif algérien. Dans son intervention, le président de la Forem Mustapha Khiati a mis particulièrementl'accent sur "les relations historiques entre les deux pays qui remontent même jusqu'à la période ottomane" sans oublier "le soutien de la Libye durant le règne de Idriss Senouci d'origine algérienne à la guerre de Libération nationale" alors qu'actuellement "la position algérienne reste inflexible sur l'aide qu'on doit apporter à notre voisin libyen qui se traduira sur le terrain prochainement".
Rejoignant les propos de ce dernier, le professeur en sciences politiques Smaïl Debbach a indiqué que "la solution est claire : il faut une paix durable dans la région". Il estime que "dans ce pays, il y a des forces nationalistes sans exclusion qui vont se déployer pour asseoir une stabilité politique et institutionnelle qui profitera au peuple libyen et ce sera déterminant à l'avenir". Pour Saïd Zeghidi, historien à l'université d'Alger "il n'y a pas de divergences entre la Libye et l'Algérie et ceci du fait que les efforts diplomatiques algériens vont se traduire de façon visible sur la
nécessité de mettre fin au conflit". Par ailleurs, la représentante du Réseau des femmes médiatrices de paix en Méditerranée qui est chapeauté par l'Onu et le Pnud Saïda Bounab a estimé dans son intervention que "notre recommandation pour la paix en Libye a été édictée durant une réunion au mois de juin dernier" en ajoutant que "grâce à ce réseau, nous avons obtenu une présence d'une délégation de femmes dont des libyennes au prochain round de dialogue de paix à Berlin". "Notre principal but est de promouvoir des formations aux femmes qui vivent des conflits armés dans ces régions". Elle a annoncé qu'un réseau maghrébin sera mis en place prochainement avec la présence de femmes pour chaque pays du Maghreb et qui sera représentatif pour les questions liées aux questions politiques de la région. F. A.


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