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La société civile réhabilitée Mostaganem : les autres articles



La société civile réhabilitée                                    Mostaganem : les autres articles
La rencontre, qui s'est prolongée tard dans la nuit, a été mise à profit par les citoyens pour faire parvenir de vive voix leurs préoccupations.
A l'initiative du wali de Mostaganem, les associations de la société civile ont participé à une rencontre au siège de la wilaya. Après un long exposé sur les grands projets réalisés ou en cours de réalisation au niveau de la commune de Mostaganem, c'est le wali qui a pris la parole pour mettre en exergue la politique de dialogue qu'il inaugure afin de faire participer les associations à l'ensemble des aménagements qui concernent la ville de Mostaganem. La rencontre, qui s'est prolongée tard dans la nuit, a été mise à profit par les citoyens pour faire parvenir de vive voix leurs préoccupations. Hormis quelques rares intervenants qui ont réellement abordés, des aspects du développement partagés par la majorité de leurs concitoyens, d'autres plus nombreux ont focalisé sur des aspects marginaux voire tout simplement personnels.
Entamée peu avant 15 heures avec une salle pleine à craquer, la rencontre clôtura avec seulement une vingtaine de participants. La grande majorité des intervenants ayant quitté la salle une fois leurs doléances exposées comme si celles des autres associations n'avaient aucun intérêt. Unanimes à souligner l'intérêt de ce genre de rencontres dont ils furent sevrés de par le passé, beaucoup d'orateurs ont plaidé pour une intensification des échanges, allant jusqu'à demander quhttp://bo-prod.elwatan.com/e des séances de travail soit organisées avec chaque association. Ce à quoi le wali a rétorqué qu'il n'est pas possible de recevoir séparément les 3400 associations que compte Mostaganem, ajoutant que cela prendrait plus d'une année.
D'illustres demeures seront classées
Intervenant à la fin du débat, le chef de daïra a donné un bilan exhaustif des réalisations, mettant l'accent sur les enveloppes financières affectées aux PCD successifs. Se chiffrant annuellement entre 15 et 20 milliards de Cts, ces enveloppes donnent un réel aperçu de l'effort consenti au niveau de la ville de Mostaganem. Parlant du très sensible secteur du logement, il dira qu'entre 2005 et 2010, il a été construit 12040 logements et que plus de 9.000 sont en projet, ce qui devrait réduire notablement la demande. Il a précisé également qu'à travers ses vieux quartiers, ses services ont recensé pas moins de 1853 habitations menaçant ruine.
Plusieurs intervenants ayant soulevé le problème de l'entretien des immeubles et des pannes des ascenseurs, le wali a fait remarquer qu'il n'est pas normal que l'OPGI soit sollicité dans ces situations du fait que ces immeubles appartiennent aux habitants, soulignant au passage que, dans son propre parc, cet office public éprouvait d'énormes difficultés à recouvrir les charges locatives, appelant les citoyens à plus de civisme. Pour ce qui est de l'état de délabrement dans lequel se trouvent les maisons où sont nés d'illustres fils de Mostaganem comme Habib Tengour, Djillali Benabdelhalim, Ould Abderrahmane Kaki, les artistes-peintres Benanteur et Khadda, le wali dira que leur réhabilitation pourrait être prise en charge dans le cadre de la protection du patrimoine et que le ministère de la Culture pourra apporter sa contribution. Ce qui permettra sans nul doute de sauvegarder ces demeures où sont nés et ont grandi des hommes de culture dont la notoriété a dépassé nos frontières.


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