Algérie

La société civile à pied d''uvre à Tiaret


Le citoyen lambda à Tiaret semble finalement mesurer le degré de contagion si d'aventure la propagation duvirus venait à atteindre certaines contrées jusque-là épargnées.Premières initiatives restent ces actions lancées sur les réseaux sociaux : vendredi, en marge d'une action de protestation citoyenne à propos de la qualité de la prise en charge sanitaire à l'hôpital de Tiaret, est née l'idée de créer une page «Solidarité-Tiaret».
Une page avec plusieurs modérateurs qui aura pour but de faire des propositions, se fixer des taches à entreprendre dans chaque quartier par des groupes de jeunes et collecte d'aliments et de produits alimentaires pour nécessiteux, ou personnes en détresse. Cela passe, dira un membre de cette cellule de réflexion par «le recensement de professionnels retraités de la santé et de la protection civile», entre autres.
En attendant, d'autres groupes de jeunes sont sur le terrain et ont déjà entrepris de désinfecter certains lieux publics et beaucoup d'autres munis de leur connaissances et prospectus pour toucher le maximum de gens jusque dans les zones reculées.
En parallèle donc à des actions retenues par les pouvoirs-publics locaux et qui attendent leur concrétisation dès ce dimanche, il y a eut des décisions qui ont suscité l'adhésion : report à une date ultérieure du premier vol aérien Tiaret-Alger prévu ce dimanche par la direction des transports, et d'autres sociétés ont fait part de leur «volonté de mettre à l'aise la clientèle redevable de factures» en «ne procédant pas à des coupures dans l'immédiat» pour ce qui est de Sonlegaz.
Le Bureau d'hygiène communal, qui faisait, lui, dans le constat, semble vouloir reprendre le taureau par les cornes en allant à la traque de ceux qui continuent de jouer avec la santé des citoyens en offrant leurs espaces hammams et douches aux citoyens inconscients.
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