La SNVI sous tutelle de l'industrie militaire

Il avait évoqué le 29 février écoulé, que le passage prochainement de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), sous la tutelle du ministère de la Défense nationale, n'est qu'une question de temps.Il ne reste de ce projet que l'ultime étape, expliquait, avant-hier jeudi, le ministre de l'Industrie à l'Assemblée populaire nationale.
Dans le cadre d'une séance de questions orales de députés, Ferhat Aït Ali Braham a, en effet, affirmé que le dossier «est sur la table du Conseil des participations de l'Etat (CPE) qui y apporte les dernières retouches, et qu'il «ne reste plus que la signature».
Une démarche qui, a-t-il justifié, «profitera aux deux parties et même à l'économie nationale», du fait que la SNVI bénéficiera d'un plan de charge, d'un plan stratégique et sera intégrée dans un plan industriel, à la fois civil et militaire».
Pour ce qui est du MDN, le ministre de l'Industrie a soutenu qu'il «ne sera pas obligé de consentir de gros investissements, profitant des équipements et autres infrastructures déjà existants au niveau de la SNVI , pour laquelle l'Etat a investi près de 100 milliards de dinars».
Lors d'un forum médiatique en février de l'année écoulée, Aït Ali a affirmé que le passage prochainement de la SNVI sous la tutelle du ministère de la Défense, était une «opportunité providentielle pour cette société, au même titre que d'autres entreprises publiques.
Ceci du fait que, selon lui, ce qui fut un des fleurons de l'industrie nationale, était «plombée par des vices structurels de gestion», et que sa reprise par l'industrie militaire allait lui garantir une meilleure gestion et des objectifs nouveaux.
Il avait même affirmé qu'il ne serait pas contre la reprise par la Défense nationale du complexe sidérurgique d'El-Hadjar, si, bien entendu, une demande dans ce sens était formulée.
M. K.