Algérie

La SNTF s'engage à renforcer la sécurité Suite aux multiples agressions des contrôleurs et chefs de train



Les contrôleurs et les chefs de train de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) ont observé, lundi dernier, un débrayage de quatre heures entre 5h45 et 10h15 pour protester contre le manque de sécurité à bord des trains.
Après les multiples agressions dont ils font l'objet, les contrôleurs et les chefs de train ont décidé d'agir en veillant à ne pas pénaliser les voyageurs. En un laps de temps, deux agressions se sont succédé à bord des trains Khemis Miliana-Alger et Alger-Béjaïa, suscitant l'indignation de ces travailleurs. «C'est dans les trains régionaux et de grandes lignes que l'insécurité est plus pesante autant pour notre personnel que pour les voyageurs», nous a expliqué Mme Wassila Bariche, directrice du service clientèle à la SNTF.
De leur côté, les contrôleurs et les chefs de train ont estimé que le nombre d'agents de sécurité n'est pas suffisant pour assurer leur protection, d'autant que les actes d'agression et de malveillance se multiplient. Cette responsable souligne que les contrôleurs qui sont au nombre de 2 ou 3 à bord des trains veulent avoir autant d'agents de sécurité avec eux.
Ce problème, fait-elle savoir, a été abordé lundi lors d'une réunion en présence du directeur régional, de la section syndicale et du directeur central en charge de la sécurité. «Nous avons accepté de renforcer l'effectif des agents de sécurité. Nous avons d'ores et déjà débuté le recrutement. Les contrôleurs devraient en percevoir les effets dès aujourd'hui (hier ndlr).
Cependant, cette mesure nécessite un peu de temps, c'est ce que nous avons confié à nos agents qui ont estimé que la prise en charge était satisfaisante», a-t-elle affirmé. Il est à rappeler que récemment, des voyageurs à destination de Blida ont été l'objet de jets de pierres qui ont blessé grièvement certains d'entre eux.
Concernant ces agressions, cette responsable nous indiquera que la SNTF collabore étroitement avec la gendarmerie et dépose plainte contre x dans des cas précis. «Nous savons que les fauteurs de troubles sont rapidement appréhendés car bien souvent, ils vivent le long des voies ferrées. Les gendarmes n'ont aucun mal à remonter le cours de l'enquête», nous a-t-elle dit. Interrogée sur la nécessité de poser des caméras dans ces trains régionaux,
souvent objet d'agression et d'incivisme qui coûte cher à la SNTF, Mme Bariche nous expliquera que le besoin ne se fait pas sentir pour le moment, car les arrêts sont peu fréquents et la gendarmerie bien présente. A contrario, les trains de banlieue et les trains électriques possèdent des caméras puisque la fréquentation est bien plus importante et les arrêts plus nombreux.


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