Algérie

La situation surréaliste des importateurs



Les importateurs des produits et des matériaux céramiques ne savent plus à quelle autorité administrative s'adresser pour débloquer une situation pour le moins kafkaïenne.C'est le cas d'un opérateur qui, à son insu, vient de se voir signifier qu'il devra détenir un registre du commerce principal et des registres du commerce secondaires pour chaque produit pour pouvoir prétendre importer ses marchandises.
Ayant pris acte de cette nouvelle directive, notre interlocuteur, muni de tous les dossiers, se présente au Centre national du registre du commerce (CNRC) pour se faire délivrer les fameux sésames.
À sa grande surprise, le préposé au guichet lui signifie qu'il ne pourrait bénéficier de ces registres du commerce tant que la loi en vigueur n'aura pas fait l'objet d'amendements. Pis encore, cet opérateur est orienté vers la plateforme numérique de la DGI pour poursuivre ses démarches, et là, il découvrira que ladite plateforme n'est pas opérationnelle.
Devant cette situation surréaliste, cet opérateur n'a d'autre choix que de subir un parcours du combattant pour tenter de trouver une issue salvatrice à ce labyrinthe bureaucratique, et ce, au moment où une partie de sa marchandise est en suspens au port d'Alger au grand dam des 50 entreprises auxquelles il fournit, notamment, les matières premières.


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