Algérie

La situation financière des clubs relancée



«Il faut qu'on bénéficie de la même manne financière que les autres clubs qui ont récemment bénéficié d'une aide importante. Pourquoi eux et pas nous ' On veut avoir, nous aussi, l'aide promise par le ministère de la Jeunesse et des Sports et des autorités locales», lance Akli Adrar de Béjaïa.La promesse est toujours accrochée à un mat ou flottent les feuilles de ce dossier qui pourrait régler cette question, et ce, avant la fin de saison. Mais des avis contradictoires recueillis, ça et là, éclairent un peu mieux le terrain de la contestation. «Ce n'est pas le moment pour certains présidents de clubs, mais pour les autres, si. Entre les deux, c'est le football qui se bat pour trouver la voie d'un autre horizon qui ressemblerait à celui des années souvenir. Mais cela est-il possible ' «Certainement pas» répondent ceux à qui nous avions posé la question. L'autre interrogation qui s'accroche et reflète une inquiétude encore plus profonde, savoir jusqu'à quand «allons-nous subir les effets d'une situation qui ne fait qu'empoisonner l'état des lieux, voire tout simplement nous faire vomir '» Question pertinente mais son traitement n'est pas encore mis au point.
A Dely-Ibrahim, les présidents des clubs des Ligues 1 et 2 se sont retrouvé mardi à l'hôtel Olympique. Une réunion, déjà prévue lors de leur dernière sortie, a été organisée pour se faire entendre. Les présidents de clubs de Ligue 2 étaient tous là, contrairement à ceux de la Ligue 1 qui n'étaient que quatre à répondre à cette invitation, à savoir le NAHD, le CABBA, le NC Magra et l'USMBA. A ce beau monde absent, il y avait bizarrement le président de la Ligue de football professionnel, Abdelkrim Medouar. Représenté par Herrada Ares et Belguidoum, pour ce face à face qui a pris plus de temps que prévu, soit deux heures dit-on, au cours de laquelle l'essentiel de l'ordre du jour a été scanné et mis en débat, à savoir le volumineux dossier financier.
C'est durant cette réunion que les présidents ont fait part de leur inquiétude, ils veulent faire entendre raison à leur LFP pour qu'elle trouve une option à l'assainissement de ce dossier qui fume. «Nadir Bouzenad, directeur général du CABBA et ancien secrétaire général de la FAF, affirme à la fin des travaux, qu'il refuse de réclamer ses droits en dehors de la légalité, car certains présidents ont radicalisé leur position en exigeant le boycott de la compétition purement et simplement», rapporte un confrère d'un quotidien national. «Il ne faut pas sortir de la légalité, on veut réclamer nos droits dans le strict respect des règlements. On exige, par ailleurs, la tenue d'une Assemblée générale extraordinaire dans les plus brefs délais afin d'exposer notre situation et réclamer nos droits. On ne peut pas continuer à gérer comme ça, tous les clubs sont asphyxiés financièrement, il faut qu'on trouve une solution rapide à cet épineux problème qui risque de pénaliser tout le monde», dira Bouzenad.
On saura par la suite que le climat qui se voulait serein a pris une autre tournure, les présidents dénoncent le deux poids deux mesures prônés par les pouvoirs publics. «Il faut qu'on bénéficie de la même manne financière que les autres clubs qui ont récemment bénéficié d'une aide importante, pourquoi eux et pas nous, on veut avoir nous aussi l'aide promise par le MJS et les autorités locales», réclame de son côté Akli Adrar. Enfin Les deux représentants de la LFP ont pris acte des revendications des clubs.


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