L'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne devrait entrer en vigueur en 2020. Le président de l'Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), Ali Bey Nasri, s'est exprimé, hier, sur les ondes de la radio algérienne, pour révéler les risques de cet accord.Intervenant à l'émission «l'invité du matin», de la Chaîne I, le même responsable a averti contre les risques de l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne qui devrait entrer en vigueur en 2020. Pour lui, si cet accord entrera en vigueur en 2020, la situation économique du pays s'aggravera de pire en pis. M. Nasri est revenu sur l'historique des accords internationaux conclus par l'Algérie, tout en soulignant qu' «actuellement, ces accords ne sont pas dans l'intérêt de l'économie algérienne, puisque cette dernière dépend toujours des hydrocarbures». «L'économie algérienne n'a pas encore réussi de sortir de cette dépendance», a-t-il ajouté. Commentant le volet des accords avec l'Union européenne sur la zone de libre-échange, le président de l'Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), Ali Bey Nasri a révélé que le volume de ces échanges entre l'Algérie et l'Europe qui compte désormais 28 pays, s'élève à 295 milliards de dollars. Une réalité, décrit-il comme catastrophique. Dans le même contexte, il a ajouté que les accords avec l'Union européenne comprenaient 110 clauses que ne respectaient pas le côté européen et ne concernaient que la partie commerciale, tandis que la partie qui concerne la coopération, la localisation de la technologie et la circulation des personnes était totalement négligée. Toujours à ce sujet, M. Nasri a indiqué que les accords signés par l'Algérie n'ont pas fait l'objet d'études approfondies. Selon lui, «l'Algérie n'est pas encore prête à signer de tels accords, y compris la zone de libre-échange au sein de l'espace africain». Il convient de rappeler que le président de l'Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), Ali Bey Nasri avait révélé, il y a quelques jours, que «l'économie de l'Algérie est actuellement en état de stagnation, ce qui veut dire que nous sommes dans un état d'urgence économique?». Selon lui, c'est la crise politique que traverse le pays depuis plusieurs mois, qui a plié l'industrie. M. Nasri avait indiqué également qu'«au lieu de penser comment dynamiser cette économie, on est en train de faire l'inverse. Nous sommes en train de créer le chômage, au lieu de créer de l'emploi».
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Posté Le : 10/10/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Soumeya L
Source : www.lnr-dz.com