La situation du monde arabe passée en revue

Sellal s'est attardé sur la situation dans le monde arabe et les défis qui attendent la Ligue arabe, notamment depuis « le printemps arabe » et ses conséquences sur la stabilité de certains pays. Le Premier ministre a affirmé que « L'Algérie ne ménagera aucun effort pour appuyer toutes les démarches visant à unifier les rangs arabes et à consolider la cohésion de la nation arabe » pour que celle-ci préserve sa place au sein de la communauté internationale et relève le défi du développement et du progrès. Il est revenu longuement sur cet épisode qui a touché la Tunisie, la Syrie, la Tunisie et l'Egypte, pour rappeler les positions de principe de l'Algérie. Il a également réitéré les principes défendus par l'Algérie, à savoir la non-ingérence dans les affaires internes des Etats, le règlement politique, par le dialogue, des conflits qui secouent la région et la non-implication de l'Armée algérienne en dehors des frontières. Sellal a abordé, par ailleurs, la révision de la Constitution et les principales dispositions qui en sont contenues. Il s'est également exprimé au sujet de la chute des cours de pétrole et des remèdes apportés par le gouvernement algérien pour dépasser cette mauvaise passe, notamment à travers le nouveau modèle économique qui devrait entrer en vigueur dans les mois qui suivent.Nécessité du retour à la stabilité dans le monde arabe« Nous soutenons que le retour de la stabilité et de la sécurité est une priorité majeure et que sans cette donne nous ne pouvons envisager une action arabe réussie ou influer sur les événements, notamment, en ce qui concerne nos dossiers importants à leur tête la question palestinienne qui reste centrale », a indiqué Sellal.Le « printemps arabe » et la pertinence de la lecture algérienneS'agissant des bouleversements que connaît le monde arabe depuis 2011, Sellal a précisé que le temps et aussi les évènements « ont prouvé la pertinence de la lecture algérienne par rapport à ce qu'on appelle le printemps arabe ».« Bien que reconnaissant indéniablement la sincérité et l'innocence de milliers de jeunes sortis dans les rues dans certaines grandes villes arabes ainsi que la légitimité de leurs revendications, l'Algérie a cependant émis dès le premier instant des réserves quant aux signes d'effondrement des Etats, d'atteinte à leur souveraineté et à leur intégrité territoriale, d'ingérence étrangère et de recrudescence de la violence verbale et physique », a-t-il cependant souligné.