Algérie

La situation des clubs s'est grandement détériorée En butte à de nombreuses difficultés financières



La situation des clubs s'est grandement détériorée                                    En butte à de nombreuses difficultés financières
En proie à de graves problèmes financiers, certains clubs ne parviennent pas à sortir la tête de l'eau : salaires impayés, joueurs en grève... Le football algérien est malade. Après le MC Alger, le Chabab de Belouizdad, le Nasr de Hussein Dey, le MC Oran et peut-être même l'ES Sétif, d'autres formations du championnat professionnel de Ligue 1 semblent être à leur tour au centre de problèmes financiers mettant en cause leur survie. La saga des clubs de football en grande difficulté continue. Qui sera le prochain ' Il est vrai, qu'excepté peut-être l'USM Alger, tous les autres clubs de l'élite sont concernés par ces difficultés du passage au professionnalisme. Mais le cas de certains grands clubs algériens fait peur. Les milliards de centimes de dettes cumulés et l'entêtement des présidents enracinés à gérer seuls les clubs ont fait fuir beaucoup de prétendants pour s'engager dans la société SSPA. Il est quasiment certain qu'aucun d'entre eux n'acceptera de porter le poids énorme de dettes ou de donner en gérance son argent. L'expérience du professionnalisme en Algérie démarre vraiment mal pour nos clubs qui n'arrivent pas à se débarrasser de leurs anciens réflexes et ancien mode de gestion. Les responsables des SSPA nouvellement créées ont tout fait pour convaincre les investisseurs de rejoindre les clubs, mais les choses n'ont jamais atteint le seuil du sérieux. Tous les interlocuteurs approchés par les responsables de certains clubs à l'image du Doyen ont fait marche arrière. L'explication est toute simple. Ils n'ont pas trouvé d'interlocuteurs crédibles et fiables ou des garanties pour appuyer leurs démarches. Le climat est toujours malsain dans l'entourage des clubs dont certains présidents ne lâcheront pas les commandes pour tout l'or du monde, ce qui a dissuadé plus d'un de s'approcher des clubs aux finances pourtant exsangues. D'ailleurs, certains bailleurs de fonds avaient un énorme projet avec les clubs de l'élite, mais ils ont été vite rabroués ou déconseillés par l'entourage ou proches du club à renoncer à leurs projets. La réalité montre que beaucoup de clubs algériens sont loin d'être structurés des clubs qui n'éprouveront pas de difficultés pour s'aligner sur le projet de la professionnalisation du football national. Les responsables des clubs, même ceux qui sont en exercice depuis plus de 20 ans à l'image de Moh Cherif Hannachi, Saïd Alik, Boualem Tiab, n'avaient jamais songé à monter un projet d'avenir qui ferait de
leur formation un label continental, à l'image des voisins de l'Espérance de Tunis ou encore les FAR de Rabat. Pis encore, avec l'avènement du professionnalisme, les dettes s'accumulent et les clubs n'arrivent plus à répondre aux conditions du cahier des charges. Devant une telle situation, il faut comprendre les craintes des investisseurs qui refusent de s'aventurer à prendre des risques dans un projet aux lendemains incertains. Certaines grandes formations en Algérie, malgré leur envergure sur le plan sportif, restent des clubs à haut risque pour les personnes qui veulent intégrer le conseil d'administration de la SSPA. Tous les investisseurs qui ont affiché un intérêt pour acheter des actions ont été priés de garder leur argent, alors que beaucoup d'autres personnes attendent un éclaircissement de la situation pour s'engager. Les commissaires aux comptes, d'ailleurs les mieux placés pour éclairer l'opinion publique sur la situation financière des clubs, ont émis des réserves sur le rapport financier de certains grands clubs lors des AGO et AGE. Les clubs auraient besoin d'un gros investissement pour espérer survivre en championnat professionnel ou du moins, pour repartir en ligue 2. Une phrase que l'on commence à connaître par c'ur et que l'on risque de revoir encore souvent. Rappelons-nous des déclarations de nos hauts responsables des fédérations qui avouent que la majorité des clubs de Ligue 1 et 2 sont empêtrés dans les dettes' Rien de rassurant !
Y. B.


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