C'est une véritable cohue que connaît le Salon de l'informatique qui se tient actuellement à la faculté des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) de l'université Constantine 2.Cette manifestation scientifique de haute volée a réussi à capter l'attention des étudiants et à titiller leur curiosité concernant le monde complexe ou passionnant, c'est selon, des technologies.La guest star était incontestablement le premier moteur de recherche sur internet, le géant Google, présent en force avec six experts, des ateliers et au moins huit communications. A l'affût de toute nouveauté technologique, les étudiants d'aujourd'hui ont été fidèles à leur réputation et l'ont confirmé pendant ce Salon de l'informatique, qui a ouvert ses portes le 1er décembre pour ne les fermer 17 jours après.C'est une édition inédite dans la capitale de l'Est qui a été rendue possible grâce à l'événement «Constantine capitale de la culture arabe 2015», a-t-on appris auprès des organisateurs, et «ce ne sera pas la dernière». La diversité du programme témoigne de l'investissement conséquent placé dans cette manifestation, dont le succès est indéniable. «Le programme arrêté pour ce Salon englobe un musée de l'informatique, des conférences, des ateliers, des compétitions ainsi que des expositions.Dans le cadre des activités scientifiques et culturelles de la faculté, cette manifestation scientifique s'adresse non seulement aux enseignants et aux étudiants, mais aussi aux partenaires et professionnels de l'informatique, avec pour objectif de rappeler l'histoire de l'informatique et l'évolution spectaculaire qu'a connu cette discipline et aussi exposer les nouvelles technologies apparues jusqu'à maintenant», nous a-t-on confié.MUSEE DE L'INFORMATIQUEA l'entrée principale du campus NTIC, le musée de l'informatique est dressé. Tout au long de l'événement, il contribuera à retracer la naissance et l'histoire de l'informatique jusqu'à aujourd'hui. En parfait témoin de l'évolution de la technologie, il propose divers objets et matériels dont certains remontent aux années 1970. Les collections d'appareils électroniques ayant marqué les quarante dernières années de l'informatique permettent aux visiteurs d'en apprécier le développement spectaculaire.On y découvre des dizaines de pièces informatiques, mais aussi électroniques tels que des microprocesseurs, des ordinateurs, des minitels, des machines à écrire électroniques et des lecteurs de bandes perforées. Plusieurs partenaires scientifiques et économiques ont exposé leur savoir-faire.Outre la faculté NTIC, les étudiants ont l'opportunité de visiter les stands de ITM Studya, Media Labs, MarkCom, Ansej, le Centre de recherches sur l'information scientifique et technique (Cerist) ou encore celui de la Police scientifique. Ce dernier stand est, par ailleurs, parmi les plus visités tant cette spécialité repose de plus en plus sur les outils informatiques et technologiques dans la résolution des affaires criminelles, notamment dans ce qui a trait à la reconnaissance des empreintes et aux tests ADN.Le volet conférences est quant à lui assuré par une vingtaine d'experts venus d'Algérie, de Tunisie et de Turquie. Ainsi, le professeur Zaidi Sahnoun de l'université de Constantine 2 a traité de «L'historique de l'informatique à Constantine» dressant un tableau de l'introduction de cette discipline dans le cursus de l'université Mentouri, au début des années 1970.ATELIERS ET WORKSHOPsSi l'évolution des outils de communication a connu un bond substantiel, la sécurité des réseaux est devenue un souci majeur pour les pays, les organismes et aussi pour les particuliers. L'informatique a certes facilité plusieurs aspects de la vie professionnelle, mais demeure une arme à double tranchant. Des données personnelles mais surtout professionnelles peuvent être éventées et divulguées.La menace informatique est une réalité, d'où l'intérêt d'une conférence intitulée «Sécurité des réseaux : risques, menaces et politique de sécurité» dispensée par Meriem Oultache de l'institut ITM Studiya.Le clou du Salon est sans nul doute le DevFest, ouvert lundi, en raison de la qualité et de la variété des intervenants. Entre ateliers et tables rondes, l'ensemble des variantes et des composantes de spécialités en la matière a été passé en revue par certains, décortiqué par d'autres. Dans ce sillage, pas moins de huit interventions sont à l'actif des experts de Google. Houssem Eddine Lassoued (Google Tunisie) s'est étalé sur «Technologies overview», donnant un aperçu sur des dernières évolutions de la technologie.Son collègue de Google Turquie, Salim Kayabasi, a éclairé les étudiants sur les mises à jour et leur utilité à travers «uUpdating mobile webpages ! But why'» Le nombre d'inscriptions dans ces ateliers ponctuant le Salon atteint largement les 200 quotidiennement, nous-a-t-on certifié. Il est vrai que, de visu, le constat ne souffre aucune ambiguïté. Les étudiants sélectionnés bénéficieront de courtes formations autour de thèmes pratiques dont la réparation, le montage ou la maintenance d'un ordinateur portable (PC), ou encore le développement des applications mobiles ; smart campus. Ces formations seront sanctionnées par une attestation délivrée aux étudiants qui auront brillé dans la confrontation de la théorie à la pratique.La réussite de ce Salon, faut-il le reconnaître, revient aux réseaux sociaux où les étudiants échangent et s'informent autour des thèmes abordés, particulièrement à propos des ateliers où les formulaires d'inscriptions sont disponibles sur la page facebook de l'université et sont téléchargeables.
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Posté Le : 09/12/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Naïma Djekhar
Source : www.elwatan.com