Algérie

La signature Une première licence au MCA


Le fait de s'illustrer de plus en plus lors des tournois d'interquartiers, le jeune Mohamed développa, à l'époque, les caractéristiques physiques et techniques requises lui permettant de signer dans n'importe quel club. Mais son frère aîné, Kamel, martyr de la Révolution, refusait catégoriquement de le voir signer pour des clubs juifs. Dans la saison 1954/1955, il signa sa première licence au MCA et intégra le monde des grands. «Nous étions environ 100 à être soumis à des tests sous la houlette d'un coach argentin, Alba en l'occurrence, qui devait n'en retenir qu'une trentaine», se rappelle-t-il. Avant d'ajouter : «En voyant ce grand nombre de joueurs, j'étais dégoûté et pessimiste en disant qu'avec autant de monde, même de bons éléments allaient sauter. A la fin de cet exercice, Alba m'appela pour me dire qu'avec tout ce que j'avais démontré, il serait ingrat s'il me laissait partir. Il m'a donné rendez-vous pour que je rejoigne immédiatement les entraînements et c'est ainsi que je me suis retrouvé signataire au MCA.» Ammi Mohamed évoque toutes les difficultés qu'il éprouvait, à cette époque, pour rejoindre quotidiennement les entraînements qui débutaient à 10h au stade de Saint-Eugène. «Ma famille ne pouvant pas m'offrir de l'argent pour aller au stade à chaque fois, je me retrouvais, donc, dans l'obligation d'escalader les camions de transport de fruits qui prenaient la route à 5h du matin pour arriver au stade et j'attendais jusqu'à 19h pour en prendre d'autres pour revenir à Aïn Benian. C'était un véritable parcours de combattant.»
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