Une réunion a regroupé récemment, la commission des Transports et de la
Circulation de l'APC de Constantine, avec les responsables des neuf secteurs
urbains, avec pour ordre du jour un point essentiel à savoir l'établissement
d'une carte de signalisation routière de la ville. C'est ce qu'indique le
représentant de l'administration dans la dite commission, M. Bouarroudj, qui
fait savoir que «dans le sillage de la parution du nouveau code de la route, il
nous est demandé, à nous APC, d'actualiser toute notre signalisation». Ainsi,
dira t-il, «en accord avec le maire, il a été décidé de réunir tous les
délégués des secteurs urbains et leurs collaborateurs concernés, pour les
informer de la nécessité pour les collectivités locales de s'adapter au nouveau
code en question.»
En effet, affirme t-il, «le plan
actuel de circulation dans la «ville des ponts» date des années 2007-2008 et il
a besoin d'être revu». Il s'agira, dès lors, pour chacun de ces secteurs de
s'atteler sans tarder à la confection d'une carte de signalisation comportant
la réactualisation de toutes les anciennes dispositions indiquées sur des
panneaux ou autres supports. Toujours, selon notre interlocuteur, «cette
opération de mise à niveau, en quelque sorte, vise à adapter à la nouvelle
législation, les sens de la circulation, y compris celle des piétons, le
stationnement dans la voirie ( à droite ou à gauche), les aménagements des
carrefours, etc. Toutes choses qui doivent être lisibles sur la nouvelle carte
à élaborer, a souligné notre interlocuteur. Les secteurs urbains sont chargés
d'y faire figurer les places et placettes, transformées en parkings «sauvages»,
et qui peuvent constituer des projets d'aires de stationnement à aménager
légalement. Il s'agira aussi d'y faire figurer le nombre de panneaux «stop»,
d'interdiction de tourner dans un sens ou dans un autre, des passages pour
piétons, etc. Pour ce qui est de la circulation piétonne, notre vis-à-vis, fait
part d'un projet concernant le souterrain de la place de la Révolution, donnant
accès à la maison de la Culture Al Khalifa, à l'hôtel Cirta et aux avenues
Aouati Mostefa, pour qui l'APC veut rendre sa vocation première. «Celle-ci,
rappelle-t-il, réside surtout dans la canalisation des flots incessants de
piétons en nombre impressionnant, au niveau de la place du 1er Novembre et des
allées Benboulaïd, en permettant une circulation aisée et sécurisée». Cependant
ces souterrains n'ont pas tenu leur promesse, puisque transformés en des
espaces de commerce depuis des lustres. Dans cette optique, ajoute notre
interlocuteur, il y a lieu de les rendre attractifs pour les passants qui les
ont déserté depuis longtemps. «L'école des Beaux Arts a été contactée et ce,
dans l'espoir qu'elle nous propose un projet d'animation à même d'en faire un
espace d'attraction, de loisirs et de détente et un endroit prisé et visité»,
conclut le même responsable.
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Posté Le : 23/03/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com