Depuis son installation au poste de ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, s'attelle à veiller à la confection de nouveaux textes avec le souci d'enrichir l'arsenal juridique. Toute l'opération est menée avec le souci d'éviter le copier-coller de textes, qui a toujours caractérisé le travail fait par des magistrats médiocres, chargés d' améliorer la qualité du boulot et éviter ainsi, le plagiat sous le fallacieux prétexte que le droit est universel! Aux dernières nouvelles, collectées au compte-gouttes, car certains responsables du ministère, continuent à travailler en catimini, Tabi est en voie de liquider les magistrats affectés au ministère, qui périclitent et freinent l'avance du travail. Les jeunes cadres, tel Abdelaziz - Halim Boudraà, répondent aux exigences du ministre qui compte bien donner un solide coup de plumeau au ministère, qu'on aime appeler «le laboratoire» depuis la fameuse réforme de la justice, chère à feu Me Mohand Yessaàd, l'avocat qui a mis, avec ses amis triés sur le volet par la présidence de la République, en 1999, le doigt sur les maux et défauts de la justice et proposé d' adéquates solutions radicales, pour aller vers une vraie indépendance de la justice, celle-là même que chaque ministre de la Justice, a été incapable de lancer parce que, qu'on le veuille ou non, des forces rétrogrades veillent à ne pas passer à l'indépendance de la justice, pour mettre en danger leurs privilèges qui sont nombreux et ridicules. Sans la volonté politique, nul ne peut mettre la machine en branle et démarrer enfin, le long et lent processus de la vraie indépendance de la justice.!
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 28/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abdellatif TOUALBIA
Source : www.lexpressiondz.com