Selon le premier responsable de l'université de Blida, la clôture de protection va être renforcée. Objectif diminuer les cas d'intrusion de personnes étrangères à la structure.
Si des cas d'agression ont été enregistrés sur des étudiantes dans l'enceinte universitaire ou au voisinage de l'université de Blida, la question de la sécurité dépasse souvent, selon Baba Ahmed, recteur de l'université de Blida, le cadre des mesures préventives qui peuvent être prises par l'administration. «Empêcher toute intrusion d'individus étrangers dans notre institution est presque impossible en l'état actuel. Vous avez 8 km de mur, un espace de 180 ha qui s'est doublé en deux ans avec l'ouverture du pôle universitaire d'El Affroun pour atteindre 360 ha.
En plus, les murs sont presque quotidiennement ébréchés par des riverains qui se trouvent dans le voisinage de l'université de Blida», argue-t-il en réaction à la dernière agression sur une étudiante au niveau de l'enceinte même de l'université de Blida. Selon notre interlocuteur, parfois c'est la victime qui est indirectement responsable de son agression. «C'est la victime elle-même qui a ramené son agresseur avec qui elle a, d'après l'enquête des éléments de la Gendarmerie nationale, quelques accointances», a-t-il insisté, faisant allusion à la dernière agression. Le premier responsable de l'université de Blida a toutefois promis que les murs de protection vont être renforcés pour diminuer les cas d'intrusion de personnes étrangères à la structure. Une enveloppe budgétaire consistante a été débloquée, et le marché a été déjà signé il y a une quinzaine de jours pour la construction de murs en béton armé.
Au niveau du pôle universitaire d'El Affroun, le périmètre des murs de protection dépasse largement les dix kilomètres et ils sont toujours en chantier. Sachant que le pôle universitaire est situé dans une zone rurale, ce qui accentue ce phénomène visant les étudiantes en particulier qui constituent souvent la cible la plus privilégiée des agresseurs qui rôdent dans les environs.
Les ouvriers de plusieurs entreprises accèdent quotidiennement à l'enceinte de ce pôle ainsi qu'un va-et-vient incessant de véhicules est enregistré quotidiennement et à longueur de journée au niveau de cette structure, et du coup, toute personne peut se faire passer pour un ouvrier et accéder facilement à l'intérieur. Si le manque d'effectif de sécurité est mis en avant pour expliquer la carence en matière de sécurisation des lieux, pour Baba Ahmed, cette question, rassure-t-il, «va être définitivement résolue dans les mois à venir par le biais de la sous-traitance en faisant appel aux sociétés privées de gardiennage».
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Posté Le : 12/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Abdelli
Source : www.elwatan.com