Algérie

La sécurité professionnelle des gens des médias en question Formation à l'endroit des journalistes et photographes



La sécurité professionnelle des gens des médias en question                                    Formation à l'endroit des journalistes et photographes
Plusieurs journalistes et photographes algériens de différents médias ont bénéficié, durant les journées du 13, 14 et 15 novembre d'une session de formation sur la sécurité professionnelle. Il s'agit principalement de la planification opérationnelle d'une mission médiatique ainsi que des mesures à prendre pour réduire le risque auquel, éventuellement, peuvent être confrontés les gents des médias lors de leurs déplacements professionnels dans des zones à risque. Ces dernières se comptent parmi les pays où il y a des conflits politiques, confessionnels ou autres ou bien de la violence urbaine tout court. Les participants à cette session, organisée à l'hôtel El Biar sous l'égide du syndicat local des journalistes avec la collaboration de la Fondation allemande Konrad Adenauer, ont eu également à bénéficier des connaissances rudimentaires d'interventions urgentes en cas de blessures ou d'accidents éventuels. «Un simple geste peut sauver la vie d'un collègue ou une autre personne blessée, en attendant l'arrivée des secours», nous dira Tarik Hafid, journaliste et un des deux formateurs. Des connaissances nécessaires pour toutes personnes travaillant dans les médias eut égard à la nature d'un métier qui peut s'avérer dangereux dans certains cas de figure. «C'est une formation cadre qui a été suivie par beaucoup de gents des médias à travers le monde, notamment ceux qui se déplacent souvent dans des régions à risque», a fait remarquer le journaliste tunisien et second formateur Ziad Dabbar. Ce dernier a, d'ailleurs, signalé que cette formation lui a été amplement bénéfique lors des différentes manifestations, quelques fois très violentes, qui ont lieu en Tunisie depuis le mois de décembre 2010. Ainsi, les risques encourus sont divers. Ça va de l'agression pure et simple au kidnapping. Ça dépend aussi de la région dans laquelle se trouve le journaliste ou photographe. «Un minimum de vigilance pourrait vous faire éviter le pire», renchérit Tarek Hafid. En dernier lieu, les différents participants à cette session de formation étaient unanimes à reconnaitre la pertinence de ces salutaires connaissances. Et que tous les gens des médias devaient bénéficier de cette formation utile à l'exercice de ce métier pas comme les autres. Noura Beldjoudi, de la Fondation Konrad Adenauer, a tenu à indiquer que l'ONG qu'elle représente est toujours prête à soutenir ce genre d'initiatives à l'utilité prouvée. D'autres sessions sont prévues dans le futur. A noter, qu'à la fin de la formation, une cérémonie a été organisée, sur les mêmes lieux, afin de remettre aux présents leurs attestations de participation.
A. A.


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