Algérie

La sécurité des Verts au Mondial mise en cause '



La sécurité des Verts au Mondial mise en cause '
Le Mondial-2014, c'est demain. Tout est prêt. Il ne manque que le départ. Un départ qui accumule un stress tant pour les joueurs que pour les supporters.Quelques inquiétudes s'installent. Un voyage dans un pays que l'on ne connaît que via les spots qui visent à attirer un maximum de touristes. Or, dans ce cas précis, il ne s'agit pas de tourisme mais d'une conquête planétaire. Chaque pays a pris ses devants et se démêle pour garantir à ses représentants un maximum de sécurité. Avant l'heure, on évoque avec insistance, la sécurité des joueurs qui seront sur place pour cette Coupe du monde. Les Verts auraient, selon les dernières informations, un peloton composé de neuf éléments de la police. Sa mission : veiller sur nos Fennecs et sur les supporters, a annoncé, jeudi dernier, le directeur de la Sûreté publique, le contrôleur Aïssa Naili. «La DGSN accompagnera les membres de la sélection algérienne pour assurer leur sécurité», a annoncé ce responsable, avant de réitérer l'engagement du directeur général de la DGSN, le général-major Abdelghani Hamel, à «partager toutes les joies des Algériens, particulièrement lorsqu'elles ont trait à l'emblème national». La DGSN «protégera le citoyen algérien, où qu'il soit», souligne le contrôleur Naili qui a, aussi, fait part de la désignation «d'encadreurs pour accompagner les supporters de l'équipe nationale au Brésil, lesquels (encadreurs) seront intégrés dans l'équipe de sécurité mobilisée par le pays organisateur». Dans les médias étrangers, l'on s'interroge avec acuité sur les conditions de sécurité mis en place par le gouvernement brésilien pour veiller à ce que ses invités arrivent et repartent sans incidents. Le Brésil pourra-t-il garantir la sécurité des spectateurs qui se fixent rendez-vous quelques jours avant le coup de sifflet du 12 juin. Les émissions télévisions des grandes chaînes évoquent cette question, doutent et tentent tout de même de calmer le jeu, et ce, pour éviter à ce que les amateurs qui sont sur le point de partir, n'annulent leur voyage. Ce qui n'est pas souhaité pour toutes les équipes qui ne peuvent pas fournir une meilleure prestation sans leurs fans. Loin de leur pays, les choses seraient bien évidement difficiles. Les nôtres, à l'instar, très certainement des autres délégations engagées, seront sous une protection rapprochée. Ce seront des bodysguard qui auront cette mission, ils sont engagés par la Fédération algérienne de football pour suivre 24h/24, Vahid Halilhodzic et ses hommes. La FAF veille au grain. Elle a négocié avec des éléments du GIS, spécialisé dans la protection des personnalités qui seront du voyage. La sécurité de la délégation algérienne sera donc sous surveillance. De son côté, le gouvernement brésilien a mis en place un plan qui coûterait près de 600 millions de dollars, l'armée est aussi mobilisée ! «En effet, quelque 157 000 policiers et militaires sont mobilisés pour assurer la sécurité lors du Mondial de football, a annoncé le gouvernement. Les forces armées vont déployer 57 000 hommes, pour un coût de 709 millions de reals (environ 322 millions de dollars), dont 21 000 seront placés en alerte pour des opérations urgentes. Les forces de sécurité seront déployées dans les 12 villes qui accueilleront le Mondial, mais également aux frontières ainsi que sur les fleuves, le long des côtes et dans l'espace aérien», a révélé un confrère. Cette opération déclenchée tentera de minimiser les incidents au regard de la place qu'occupera ce pays, avant et pendant la Coupe du monde. Un million de personnes étaient descendues dans les rues. Ce n'est certes pas facile de freiner ces émeutes qui secouent ce pays depuis bien des mois. Les rues prennent force sur le terrain chaque jour davantage. Les augmentations des prix des transports en commun et les dépenses colossales qui ont été engagées dans l'organisation du Mondial sont estimées à 11 milliards de dollars, reste le motif essentiel.




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