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La sécurité alimentaire, un des objectifs de la nouvelle vision de l'agriculture algérienne (Vidéo)



La sécurité alimentaire, un des objectifs de la  nouvelle vision  de l'agriculture algérienne (Vidéo)
L'Algérie a une nouvelle vision de l'agriculture avec des objectifs clairs pour les acteurs du développement agricole, dont la sécurité alimentaire du pays, estime samedi le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa.
"D'abord, l'indépendance nous a permis de récupérer notre souveraineté sur les terres agricoles qui ont toujours été au centre d'enjeux importants avant et après la colonisation", a souligné M. Benaïssa dans un entretien à l'APS à l'occasion des festivités marquant le cinquantenaire de l'indépendance nationale.
Interrogé sur les enseignements à tirer des précédentes expériences agraires menées après l'indépendance, le ministre estime que les politiques agricoles devaient "aller de paire", c'est-à dire, "on ne peut pas imaginer un développement de l'agriculture sans l'amélioration des conditions de vie et de travail dans les espaces ruraux".
"Donc, nous abordons le nouveau cinquantenaire avec une vision très claire et des objectifs qui sont assignés à l'ensemble des acteurs du monde agricole et rural", a-t-il ajouté.
Selon le ministre, l'adoption de la loi d'orientation agricole en 2008 et le lancement de la politique du renouveau agricole et rural en 2009 ont permis d'apporter des réponses à des questions posées depuis l'indépendance, liées notamment au problème du foncier agricole.
La promulgation de la loi foncière en 2010 "a mis fin à un débat compliqué posé depuis l'indépendance, c'est-à dire, que faire des terres agricoles et comment les gérer", rappelle-t-il.
Cette législation a adopté le principe de la concession agricole pour 40 ans renouvelable comme mode de gestion des terres du domaine public de l'Etat en vaillant à ce qu'elles soient exploitées dans le sens qui sert la communauté nationale.
Deux autres décisions très importantes ont été prises, l'une fait appel aux terres de propriété privée qui doivent être concernées par la politique du développement et exploitées pour participer à l'amélioration de la sécurité alimentaire du pays. L'autre concerne la simplification des procédures pour l'accès au foncier agricole que ce soit au sud, dans les hauts plateaux ou dans certaines zones du nord.
"Une grande sérénité s'est installée dans le secteur et les acteurs, sécurisés dans leurs relations avec la terre, ont enclenché des actions d'amélioration de leurs productivité", note M. Benaïssa.
La nouvelle législation, les financements avantageux et l'organisation professionnelle, soutenus par une pluviométrie favorable, ont "vite donné des résultats" qui se traduisent par un taux de croissance moyen de 13,8% par an ces quatre dernières années.
"C'est important", selon le ministre car "cela veut dire que c'est possible d'avoir de meilleurs résultats en travaillant plus".


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