Algérie

« La sécurisation passe par une mobilisation optimale de nos ressources en eau » Le ministre des ressources en eau à Mila



« La sécurisation passe par une mobilisation optimale de nos ressources en eau »                                    Le ministre des ressources en eau à Mila
Une étude pour un coût de 1,6 milliard de dinars est en cours pour pourvoir en AEP les agglomérations du nord et du sud de la wilaya, non raccordées.
En visite de travail et d'inspection, hier à Mila, Hocine Necib, ministre des Ressources en eau, a entamé son périple par une pause au niveau du périmètre d'irrigation de Téleghma d'une superficie initiale de 8000 ha. Selon les explications données sur place au ministre, les lots 1 et 2 du projet confié à l'entreprise Hydro-aménagement, soit 1 142 et 3 305 ha, sont respectivement à 85 et 75% de réalisation. «Il est impératif que ledit périmètre de 4 447 ha soit opérationnel d'ici le mois de juin prochain». A cet effet, il a annoncé qu'au vu du rendement à fort potentiel agricole dans les régions de Téleghma, Oued Seguène, M'chira et Oued Athmania, une étude est en gestation pour l'extension du périmètre à 2 000 autres hectares.
A l'agence commerciale de l'ADE, le ministre a fait la fine bouche devant les taux de raccordement au réseau de l'AEP affichés. «Il faut optimiser les raccordements surtout dans les zones montagnardes, car les fontaines sont une richesse périssable». Dans le même sillage, Hocine Necib a déclaré qu'«une étude est en cours pour sécuriser en eau potable les agglomérations du nord et du sud de la wilaya non raccordées au réseau», qu' «une enveloppe de 1,6 milliard de dinars est consacrée à cette opération et 100 millions de dinars seront affectés à l'intensification des forages».
Dans un point de presse, le représentant de l'Etat a affirmé : «Notre pays est situé dans une zone semi-aride et est sous la menace de la sécheresse. L'Etat s'attelle donc à une mobilisation maximale des ressources hydriques et des pluies superficielles afin que ces richesses soient réparties équitablement entres toutes les localités. Un challenge qui s'apparente à un grand défi, dès lors que cette perspective, qui nécessite de lourds investissements, impose la construction d'autres barrages pour le captage des eaux, ainsi que la mise en place d'interconnexions.» La visite devait se poursuivre par une halte au niveau de la STEP (en projet) de Oued Endja, d'une capacité de traitement des eaux usées de 49 000 m³ équivalent habitants et une virée, en fin d'après-midi, au barrage Beni Haroun et la station de pompage.


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