La section locale du RCD fustige l'exécutif de l'APC

Les contestataires dénoncent la défaillance et la nonchalance des services de l'APC dans le suivi des projets inscrits à l'indicatif de la commune.Dans une déclaration rendue publique, la section du RCD de Maatkas tire à boulets rouges sur l'exécutif de la commune et critique sévèrement sa gestion. "De mémoire de Maatkis, nous n'avons jamais assisté à une telle dégradation des conditions de vie du citoyen dans tous les secteurs", lit-on dans le préambule de la déclaration où les rédacteurs énumèrent les carences constatées dans la totalité des volets du développement. "L'alimentation en eau potable, l'assainissement, le drainage des eaux pluviales, la collecte des ordures ménagères, les chemins et routes dégradés, les projets de la bibliothèque et de la crèche mis en berne, le retard dans l'achèvement de l'installation de la fibre optique, l'éloignement des administrations du citoyen" sont autant de griefs retenus contre l'exécutif de l'APC, formé de l'alliance MPA/MEN décriée par les protestataires. L'amélioration urbaine, entamée depuis de longs mois, est assimilée à "une agression urbaine", et la mise en service ainsi que l'extension du réseau du gaz naturel vers d'autres villages, promises pour 2012, sont qualifiées d'"arlésienne. Les contestataires dénoncent aussi "la défaillance et la nonchalance des services de l'APC dans le suivi des projets inscrits à l'indicatif de la commune". Quant au service social, les plaignants estiment qu'"il est devenu un service de rétribution des amis, au détriment des démunis". La section locale du RCD justifie son silence depuis les élections locales de novembre 2012, d'où est issue la majorité incriminée, par le souci d'"éviter le prétexte de blocage et d'entraves brandis par l'équipe dirigeante pour masquer son incompétence", mais promet, désormais, d'être à l'avant-garde et refuse d'"assister impuissante à l'asphyxie de notre municipalité par les responsables amorphes de la majorité" tout en appelant les citoyens "à rester vigilants et à prendre leurs responsabilités en participant activement à la recherche de solutions qui seront à même de permettre à notre commune de prétendre à sa part de développement", conclut la déclaration. De son côté, un membre de l'exécutif que nous avons contacté, pour apporter sa version, nous a promis que son équipe réagira incessamment par une contre-déclaration pour apporter "un démenti cinglant et démasquer les visées des auteurs de cette déclaration".R. Achour