Algérie

La secrétaire d'Etat US HilLary Clinton en escale à Alger



La secrétaire d'Etat américaine a effectué, hier, une escale de quatre heures en Algérie.Au programme réglé à la minute près, Mme Clinton a rencontré les représentants du patronat, ceux de la société civile et, enfin, le président de la République autour d'un dîner offert en son honneur.
Arrivée à 16 heures, elle a déclaré qu'il était important de connaître le point de vue de l'Algérie sur les différents évènements dans la région.
?Les Etats-Unis apprécient les réflexions et les opinions algériennes? sur les différents évènements dans la région, a-t-elle déclaré.
Tout en rappelant que son pays et l'Algérie entretiennent ?un dialogue permanent dans tous les domaines?, elle a souligné que l'objectif de sa visite était de renforcer la coopération entre les deux pays.
Interrogée sur le ?financement des partis islamistes par les Etats-Unis?, la chef de la diplomatie américaine a démenti cette accusation : ?Nous ne finançons aucun parti politique dans le monde. Toutefois, nous proposons de travailler avec les partis pour échanger des idées et donner un soutien en ce qui concerne l'organisation d'élections pour pouvoir assurer un scrutin libre, équitable et crédible.?
Concernant les élections législatives, Mme Clinton a fait part de la disponibilité de son pays à apporter une assistance technique.
?Si on nous le demande, nous entrerons en contact avec des groupes d'experts pour qu'ils travaillent avec les autorités en Algérie pour appuyer les élections?, a-t-elle ajouté.
À la résidence de l'ambassade américaine, Mme Clinton a rencontré des représentants de la société civile, triés sur le volet parmi les jeunes activant dans les réseaux sociaux.
Dans une brève déclaration à la presse, la chef de la diplomatie américaine a affirmé que les peuples du Maghreb, Tunisie, d'où le Printemps arabe a été lancé, Algérie et Maroc, ?méritent de pouvoir décider pour eux-mêmes?, le même langage, précise-t-elle, s'adresse aux trois pays.
Plus précise, au sujet de l'Algérie, elle dira que le pays va fêter le 50e anniversaire de son indépendance.
?Pour les 50 prochaines années, l'Algérie a besoin d'assumer sa juste place en tant que nation parmi les nations où la prospérité, la paix et la sécurité existent pour la population?, avant d'ajouter : ?Les Etats-Unis veulent être votre partenaire. Un partenaire de votre gouvernement, de votre économie et de votre société civile de manière à ce que des changements positifs aient lieu.?
La réunion avec la société civile à laquelle la presse avait été initialement conviée a finalement eu lieu à huis clos. Rien n'a filtré au sujet de cette rencontre.
Avec les responsables algériens, Mme Clinton devrait discuter des dispositions ?qu'ils pourraient prendre maintenant pour encourager une plus large participation à ces élections, pour encourager que ces élections reflètent le sentiment populaire algérien?.
Les Américains suivront, donc, avec un ?il attentif le déroulement de ce scrutin, et ce n'est pas un hasard si le président Bouteflika, depuis Arzew, a averti que ces élections constituent un tournant.
En dehors du point relatif à la tenue des élections législatives, les deux parties devraient débattre du devenir de l'UMA, de la situation sécuritaire au Sahel et de la lutte antiterroriste.
A B


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