La secousse ressentie également dans la Mekerra

Un vent de panique a soufflé sur Sidi Bel-Abbès Le séisme qui a frappé Oran, dans la nuit de mercredi à jeudi, a été également ressenti par la population des différentes agglomérations de la wilaya de Sidi Bel-Abbès. Même si aucune victime ni dégât matériel important n’a été déploré sur l’ensemble du territoire de la wilaya, comme l’ont confirmé, hier, les services de la Protection civile, il n’en est pas moins vrai que l’intensité relative de cette secousse n’a pas manqué de provoquer un léger mouvement de panique au sein de la population locale, notamment à Sfisef et Sidi Bel-Abbès où les habitants ont fui leurs maisons pour se mettre à l’abri des éventuelles répliques sismiques. De nombreuses familles résidant dans des appartements situés aux étages supérieurs des bâtiments ont dû subir le froid glacial sur des terrains vagues et les places publiques pendant plus d’une heure avant de se résoudre à réintégrer leurs domiciles après les deux répliques de moindre intensité qui ont suivi à 00h 55 et 00h 56. Contactés par téléphone, des citoyens d’autres localités de la wilaya avoueront n’avoir pris conscience de la réalité et de la gravité du phénomène sismique qu’après la constatation matérielle des premiers signes de la secousse, à savoir les craquements des cloisons, les vibrations des portes et fenêtres, le balancement de lustres... «Tous ces indices réunis, souligneront-ils, ont fini par réveiller en sursaut nombre d’entre-nous alors que nous croyions, en notre for intérieur, que la sensation de vertige qui nous avait pris subitement était due simplement à une fatigue passagère ou à une cause organique quelconque... Après cette nouvelle nuit blanche, Il ne nous reste plus qu’à espérer que les bâtiments réceptionnés après le séisme de Boumerdès sont construits, tous, dans les normes de construction parasismiques». A. Abbad