Algérie

La scène politique en pleine effervescence


La scène politique en pleine effervescence
L'élection présidentielle d'avril prochain reste l'enjeu à un mois d'un rendez-vous crucial pour les Algériens. Les six candidats qui s'affrontent ne vont pas connaître de répit. Avec le président candidat qui postule pour le 4e mandat, les divergences autour de sa candidature n'ont jamais été étalées sur la scène publique. Mais le bouillonnement électoral ne cessera pas de sitôt.L'élection présidentielle d'avril prochain reste l'enjeu à un mois d'un rendez-vous crucial pour les Algériens. Les six candidats qui s'affrontent ne vont pas connaître de répit. Avec le président candidat qui postule pour le 4e mandat, les divergences autour de sa candidature n'ont jamais été étalées sur la scène publique. Mais le bouillonnement électoral ne cessera pas de sitôt.A un mois de l'élection, les dés sont jetés pour un débat effervescent ponctué par des dérapages verbaux, des récriminations et des règlements de comptes entre deux factions. Dès l'annonce de la candidature de Bouteflika, le camp favorable dirigé par les «grosses cylindrées» de la politique ont été aux anges d'apprendre la nouvelle.La phase préparative était déjà enclenchée pour un 4e mandat qui devait aboutir avec une situation inédite de la maladie du Président. Dès lors, le camp adverse s'est positionné avec un marquage de personnalités tels Benbitour et les boycotteurs de l'élection qui ont entonné dans leur campagne des slogans hostiles aux tenants du pouvoir. Le discours politique s'est focalisé autour du triptyque «sécurité, stabilité et paix sociale» pour prévenir des dangers et les éventuelles menaces de déstabilisation qui peuvent provenir de l'extérieur. C'est dire que cette élection est placée sous tous les signes de la turbulence.Les agitateurs de l'opposition qui brandissent l'étendard de l'alarmisme sont conscients que l'Algérie est épiée par les officines des pays puissants qui n'hésitent pas à manipuler des «cercles contestataires» pour créer le chaos dans un pays qui se relève difficilement d'une tragédie exsangue qui a coûté des milliers de vies humaines et des pertes considérables sur le plan économique. Les aspirations à un apaisement de la situation politique et sociale devient ainsi le pari de l'Etat.Dans ce collimateur, les candidats à l'élection présidentielle ont joué à fond cette carte. Cependant, les observateurs relèvent un trait commun pour tous les candidats, c'est l'absence de programmes solides et d'une vision à terme qui projetterait le pays dans l'après-17 avril. Au lieu de cela, les citoyens ont eu le droit durant la période de pré-campagne à des sentences insipides et déclarations outrageuses qui renseignent bien sûr la culture politique des uns et des autres.De même que pour donner plus de crédibilité à ce rendez-vous électoral, les autorités ont invité des observateurs internationaux pour prendre le pouls d'un vote qui s'annonce décisif sur tous les plans. Mais pour contrarier ce plan, certains pays dont la France en premier s'est permis de «conseiller» les autorités algériennes à «respecter les libertés publiques et le droit à la manifestation» comme ingrédients de base à la démocratie.C'est une belle manière de s'ingérer dans les affaires internes d'un pays qui peut régler ses différends à lui seul. Toutefois, le timing de ces déclarations n'est pas fortuit puisque certaines «forces et cartels» tentent de justifier par leurs appels et leur jeu de manipulation à «un renversement du pouvoir». Ce qui placerait de l'aveu de beaucoup d'acteurs politiques le pays dans l'incertitude de la stabilité institutionnelle tant recherchée. Cela étant, une telle entreprise est pour l'heure «déjouée» et ses promoteurs doivent refaire leurs classes.A un mois de l'élection, les dés sont jetés pour un débat effervescent ponctué par des dérapages verbaux, des récriminations et des règlements de comptes entre deux factions. Dès l'annonce de la candidature de Bouteflika, le camp favorable dirigé par les «grosses cylindrées» de la politique ont été aux anges d'apprendre la nouvelle.La phase préparative était déjà enclenchée pour un 4e mandat qui devait aboutir avec une situation inédite de la maladie du Président. Dès lors, le camp adverse s'est positionné avec un marquage de personnalités tels Benbitour et les boycotteurs de l'élection qui ont entonné dans leur campagne des slogans hostiles aux tenants du pouvoir. Le discours politique s'est focalisé autour du triptyque «sécurité, stabilité et paix sociale» pour prévenir des dangers et les éventuelles menaces de déstabilisation qui peuvent provenir de l'extérieur. C'est dire que cette élection est placée sous tous les signes de la turbulence.Les agitateurs de l'opposition qui brandissent l'étendard de l'alarmisme sont conscients que l'Algérie est épiée par les officines des pays puissants qui n'hésitent pas à manipuler des «cercles contestataires» pour créer le chaos dans un pays qui se relève difficilement d'une tragédie exsangue qui a coûté des milliers de vies humaines et des pertes considérables sur le plan économique. Les aspirations à un apaisement de la situation politique et sociale devient ainsi le pari de l'Etat.Dans ce collimateur, les candidats à l'élection présidentielle ont joué à fond cette carte. Cependant, les observateurs relèvent un trait commun pour tous les candidats, c'est l'absence de programmes solides et d'une vision à terme qui projetterait le pays dans l'après-17 avril. Au lieu de cela, les citoyens ont eu le droit durant la période de pré-campagne à des sentences insipides et déclarations outrageuses qui renseignent bien sûr la culture politique des uns et des autres.De même que pour donner plus de crédibilité à ce rendez-vous électoral, les autorités ont invité des observateurs internationaux pour prendre le pouls d'un vote qui s'annonce décisif sur tous les plans. Mais pour contrarier ce plan, certains pays dont la France en premier s'est permis de «conseiller» les autorités algériennes à «respecter les libertés publiques et le droit à la manifestation» comme ingrédients de base à la démocratie.C'est une belle manière de s'ingérer dans les affaires internes d'un pays qui peut régler ses différends à lui seul. Toutefois, le timing de ces déclarations n'est pas fortuit puisque certaines «forces et cartels» tentent de justifier par leurs appels et leur jeu de manipulation à «un renversement du pouvoir». Ce qui placerait de l'aveu de beaucoup d'acteurs politiques le pays dans l'incertitude de la stabilité institutionnelle tant recherchée. Cela étant, une telle entreprise est pour l'heure «déjouée» et ses promoteurs doivent refaire leurs classes.


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