Algérie

La sardine "prend des ailes !"



Considérée jadis comme étant le plat des pauvres, la sardine est désormais celui des riches. Car elle semble prendre des ailes, atteignant des sommets jusque-là inégalés. Incroyable mais vrai, dans un pays où la côte s'étend sur plus de 1.200 kilomètres.Considérée jadis comme étant le plat des pauvres, la sardine est désormais celui des riches. Car elle semble prendre des ailes, atteignant des sommets jusque-là inégalés. Incroyable mais vrai, dans un pays où la côte s'étend sur plus de 1.200 kilomètres.
La sardine n'a en effet pas échappé à la flambée des prix. Sa valeur ne cesse d'augmenter ces derniers mois, au point de ne laisser personne indifférent, tant son prix dépasse tout entendement. Les prix appliqués sont considérés comme étant "exagérés" par le consommateur. Et pourtant, il y a à peine quelques mois, elle était cédée à des prix abordables, variant entre 150 et au plus fort 300 DA. Mais, depuis quelques semaines, le marché du poisson, en général, et plus particulièrement celui de la sardine, connaît une flambée jamais égalée. Hier encore, la sardine s'affichait entre 800 et 1.100 DA/kg. Le poisson blanc, en plus d'être rare, est tout simplement hors de portée pour les petites bourses. Le prix du kilogramme de crevettes est affiché à 3.500 DA. Quant à la dorade, le rouget et le saumon, il faut compter à partir de 2.500 DA. Avant, tout le monde se permettait ces plats et, aujourd'hui, on ne peut même pas rêver les voir dans nos assiettes. C'est devenu un luxe. Ces calories, en particulier la sardine sur laquelle se rabattent les pauvres et les petites bourses, se font désirer. À défaut de cette calorie, pourtant indispensable pour le corps humain, les pauvres gens ne peuvent même pas se rabattre sur la viande blanche, dont les prix ont grimpé aussi.
Cela contredit l'assurance affichée par les responsables du secteur, quant à l'approvisionnement du marché national en poissons. Cette envolée du prix est expliquée différemment. D'abord par les pêcheurs, qui mettent souvent en cause le mauvais temps et les professionnels en ressources halieutiques, à leur tour, mettent en avant les effets du réchauffement climatique, qui ont engendré la migration des bancs de poissons, du plateau continental vers le large. La moisson pélagique dans les zones habituelles de la pêche côtière se fait, par conséquent, de plus en plus chiche et les prix de plus en plus tirés vers le haut, expliquent-t-ils. Ils ajoutent que les mauvaises conditions climatiques, en limitant les sorties en mer, ont aussi contribué à la raréfaction de la ressourc halieutique. Mais un autre véritable problème à ne pas négliger, est celui de la monopolisation de la profession, par quelques barons, qui font la pluie et le beau temps.
La sardine n'a en effet pas échappé à la flambée des prix. Sa valeur ne cesse d'augmenter ces derniers mois, au point de ne laisser personne indifférent, tant son prix dépasse tout entendement. Les prix appliqués sont considérés comme étant "exagérés" par le consommateur. Et pourtant, il y a à peine quelques mois, elle était cédée à des prix abordables, variant entre 150 et au plus fort 300 DA. Mais, depuis quelques semaines, le marché du poisson, en général, et plus particulièrement celui de la sardine, connaît une flambée jamais égalée. Hier encore, la sardine s'affichait entre 800 et 1.100 DA/kg. Le poisson blanc, en plus d'être rare, est tout simplement hors de portée pour les petites bourses. Le prix du kilogramme de crevettes est affiché à 3.500 DA. Quant à la dorade, le rouget et le saumon, il faut compter à partir de 2.500 DA. Avant, tout le monde se permettait ces plats et, aujourd'hui, on ne peut même pas rêver les voir dans nos assiettes. C'est devenu un luxe. Ces calories, en particulier la sardine sur laquelle se rabattent les pauvres et les petites bourses, se font désirer. À défaut de cette calorie, pourtant indispensable pour le corps humain, les pauvres gens ne peuvent même pas se rabattre sur la viande blanche, dont les prix ont grimpé aussi.
Cela contredit l'assurance affichée par les responsables du secteur, quant à l'approvisionnement du marché national en poissons. Cette envolée du prix est expliquée différemment. D'abord par les pêcheurs, qui mettent souvent en cause le mauvais temps et les professionnels en ressources halieutiques, à leur tour, mettent en avant les effets du réchauffement climatique, qui ont engendré la migration des bancs de poissons, du plateau continental vers le large. La moisson pélagique dans les zones habituelles de la pêche côtière se fait, par conséquent, de plus en plus chiche et les prix de plus en plus tirés vers le haut, expliquent-t-ils. Ils ajoutent que les mauvaises conditions climatiques, en limitant les sorties en mer, ont aussi contribué à la raréfaction de la ressourc halieutique. Mais un autre véritable problème à ne pas négliger, est celui de la monopolisation de la profession, par quelques barons, qui font la pluie et le beau temps.


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