La flambée des prix de la sardine n'a laissé personne indifférent dans la ville de Mostaganem. En effet, toute la population parle des prix exorbitants affichés dans les poissonneries et la pêcherie de la ville. Cédé il y a quelques mois entre 150 et 200 DA, ce petit poisson bleu, surnommé autrefois le repas du pauvre, a été vendu hier entre 800 et 1 000 DA/kg pour une qualité qui laisse vraiment à désirer. Considéré comme la seule alternative aux viandes rouges, le poisson est devenu, par la force des choses, un véritable luxe pour le citoyen, notamment avec l'érosion du pouvoir d'achat.Une virée au marché couvert de la ville a permis de constater de visu l'explosion du prix du poisson, au grand dam des citoyens, impuissants face à cette nouvelle épreuve qui défie leur porte-monnaie. La sardine a, en effet, atteint le prix record de 1 000 DA le kg, quant au poisson blanc, en plus d'être rare, il est tout simplement hors de portée pour les petites bourses. Le prix du kilogramme de crevettes est affiché à 3 200 DA. Quant à la dorade, elle est cédée à 2 500 DA mais trouve toujours acheteur parmi les gens aisés ou les restaurateurs.
Questionnés sur les dessous de cette envolée du prix de la sardine, quelques pêcheurs mettent en cause le mauvais temps. "Nous ne parvenons plus à pêcher suffisamment de sardine et de poissons en général. Le mauvais temps qui a sévi ces derniers jours a rendu difficile, voire impossible la pêche en haute mer", expliquent-ils, non sans assurer que "les prix reprendront leur cours normal dès que les conditions de navigation le permettront".
E. Yacine
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Posté Le : 25/11/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : E Yacine
Source : www.liberte-algerie.com