Comment faire
pour rendre le patient acteur de sa santé ? Telle est la problématique
approchée hier, à l'ouverture des deux journées de formation organisées sur le
thème «Education à la santé» par l'association médicale constantinoise Cirta
Oxygène à l‘auberge des jeunes de la cité Filali.
Le Dr Boukaabache
Zohra, présidente de l'association, explique que cette formation de deux
journées (hier et aujourd'hui) à laquelle participent des associations
constantinoises et françaises, cible les médecins des établissements publics de
santé de proximité, ceux qui travaillent à titre privé ainsi que les
associations de la wilaya en charge de la question. Ce cycle de formation
s'inscrit dans le cadre du projet algéro-français d'échange en matière
d'éducation pour la santé, financé par le programme concerté pluriacteurs
(PCPA) appelé «Joussour» (passerelles), qui est encadré par l'association
Education Santé Isère (ESI) de Grenoble. C'est donc Mme Chantal Lapostolle, psychologue
clinicienne et membre de cette association française, qui a pris en charge la
formation. De son côté, Mlle Aurélie Neveu, représentante de l'organisation
française Médecins du Monde, impliquée dans ces journées de formation, a
déclaré que son association apporte un soutien financier et technique aux
projets mis en Å“uvre par l'association constantinoise Cirta Oxygène dans le
cadre de la coopération décentralisée entre Grenoble et Constantine.
Au cours de la
première séance qui a pris toute la matinée d'hier, Mme Lapostolle dira que
«l'objectif général de ces journées d'échange est de voir comment parvenir à
mettre en Å“uvre une éducation pour la santé, tant sur le plan conceptuel que
sur le plan opérationnel, en se posant notamment des questions sur les concepts
de santé, de l'éducation pour la santé et comment on doit mettre en Å“uvre ces
concepts».
Aussi, cette
praticienne pense qu'à partir d'un cadre de référence conceptuel et
méthodologique et à partir des préoccupations de l'association et des idées de
ses membres, on peut améliorer la prise en charge et l'accompagnement des
personnes qui en auraient besoin, les patients aussi bien que les familles.
Elle explique aux participants que sans l'expérience, la motivation et une
certaine forme de militantisme, on ne peut rien faire.
Par la suite, il
a été demandé aux praticiens en formation d'exprimer ce qu'ils attendent de ces
journées. Ceux-ci ont posé un certain nombre de questions qui ont tourné
globalement sur les techniques à utiliser dans l'approche méthodique, sur la
manière de renforcer le lien entre le patient et son médecin, de sensibiliser
les parents et les responsables de l'éducation, les médecins à bien traiter les
patients, comment se fait la prise de contact avec le malade, l'attitude à
prendre avec celui-ci, etc.
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Posté Le : 07/07/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : AMallem
Source : www.lequotidien-oran.com