Algérie

La santé souffre du problème d'encadrement



Pourquoi les médecins spécialistes s'en vont après leur année de service civil à Tindouf ' », ne cesse-t-on de s'interroger. Cela malgré les dispositions prises ces dernières années pour leur faciliter le séjour (logements équipés) et tenter de les retenir. Actuellement, ils sont au nombre de 21, cependant, sur les 20 affectés en 2007, 12 sont repartis selon le directeur de la Santé Publique (DSP). Vu l'éloignement qui complique le transfert de certains malades vers les hôpitaux du Nord, cette instabilité inquiète le citoyen et affaiblit un secteur qui, par ailleurs, a enregistré une nette amélioration.D'après le DSP, M. Hadidi, les indicateurs de la santé par rapport à 2006 relèvent une évolution favorable : le taux de mortalité infantile est passé de 22,4/1000 à 18,45/1000 (moyenne nationale 22/1000) et celui de la mortalité maternelle de 3,7/1000 à 0,87/1000 ; les maladies à déclaration obligatoire ont diminué d'une façon significative et la vaccination est assurée à presque 100%. Sur le plan de la couverture médicale, la commune de Oum El Assel, située à 170 km, dispose actuellement de 4 généralistes au lieu d'un ainsi que d'un dentiste. Elle a son service des urgences médicales, un service épidémiologique, une UDS et une maternité rurale avec sage-femme. Pour les nomades, l'on note le renforcement des tournées médicales équipées d'un échographe portable.


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