Algérie

La santé publique en quête d'un bon remède



La santé publique en quête d'un bon remède
Les praticiens finalisent leur proposition de projet de loi concernant l'amendement de la loi 1985 portant sur l'organisation de la santé publique.La demande de révision de la loi datant de 1985, qui organise le fonctionnement de la santé publique par les praticiens de la santé publique, semble faire son chemin. Hier, s'est tenu un ultime débat sur l'avant-projet que comptent déposer les praticiens de la santé publique au niveau de leur tutelle avant la tenue des assises nationales prévues le 20 mars prochain à Alger. 494 articles sont contenus dans ce projet qui touchera à de nombreux aspects du système de santé dans notre pays. Financement, gestion des structures, ressources humaines, prise en charge du malade, réforme de la sécurité sociale sont les thèmes retenus pour cette rencontre. Le but recherché s'articule autour de la question du comment apporter des changements au système de la santé et l'adapter aux nouvelles données. Le Dr N. Chibane, SG du syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), a expliqué, hier, dans un point de presse en marge de cette rencontre, que l'état des lieux de la santé publique reste peu «réjouissant», et ce en dépit d'efforts colossaux de financement. Et d'ajouter «Nous continuons à vivre un non-système de santé où l'on navigue à vue», c'est la raison pour laquelle il est impératif, selon ce praticien, d'aller vers la révision et l'amendement de ladite loi. Faut-il maintenir la gratuité des soins telle qu'elle se pratique actuellement ' Faut-il aller vers l'application des textes sur la contractualisation ' Quelle est la place du praticien de la santé ' Faut-il garder les procédures actuelles (jugées contraignantes) d'achat des équipements médicaux au profit des structures de soins '… C'est pour répondre à ce genre de question que le débat a été engagé par les praticiens de la santé publique depuis déjà quelques années, mais qui semble qu'il connaîtra cette foi-ci son épilogue lors de ces assises. Institution corollaire de la santé publique, la sécurité sociale a pris part à cette rencontre. Son représentant Chawki Acheuk Youcef, directeur central au ministère du Travail, fera remarquer que la sécurité sociale a dépensé près de 177 milliards de DA, représentant la couverture légale des prestations en nature, avec une facture des médicaments et actes médicaux de plus de 162 milliards de DA, et prestations en espèces de plus de 14 milliards de DA, remboursés en 2013, alors que les dépenses de la sécurité sociale n'étaient que de 20 milliards de DA en l'an 2000, a indiqué ce participant. Cette progression est expliquée par le vieillissement de la population, le développement des techniques de diagnostic et thérapeutique coûteuses, la transmission épidémiologique, la nécessité du maintien de l'accès facile. Le représentant du ministère du Travail a fait également part lors de cette rencontre de la généralisation de la convention avec le médecin traitant à tous les assurés sociaux à la fin de cette année.




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