Algérie

La santé en piteux état



En 2006, un projet d'un hôpital orthopédique au niveau du chef-lieu de wilaya de Bordj-Bou-Arréridj a été inscrit par le ministère de la Santé publique, pour un montant de quarante milliards de centimes. Douze années après, cette structure hospitalière aura fini par engloutir la somme de 340 milliards de centimes sans pour autant être achevée.Suite à ce retard, le ministère de la Santé a décidé de transformer cet hôpital orthopédique en un hôpital de chirurgie générale.
Pour ce faire, le ministère de la Santé a renfloué le budget de la Direction de la santé de la wilaya d'un montant de quatre milliards cinq cent millions de centimes pour le rendre fonctionnel.
A l'arrivée, cet hôpital ordinaire aura coûté la coquette somme de 344 milliards de centimes au Trésor public.
Malgré toutes ces dépenses astronomiques pour faire sortir l'hôpital de sa longue léthargie, la population ne voit rien arriver, et continue à souffrir de cet état du secteur de la santé, qui se dégrade de jour en jour.
Le plus souvent, le citoyen souffre en effet du manque de médicaments , de médecins spécialistes compétents, d'examens radiologiques etc.
Fatalement, cela induit une forte frustration des citoyens, qui souhaiteraient se faire soigner en Tunisie, en Turquie ou ailleurs, quitte à vendre leurs biens les plus précieux. L'actuel wali, fraîchement installé, a affirmé que les structures de soins de la wilaya allaient être équipées de scanner, d'un IRM, d'une table de radiologie, d'un laboratoire, d'équipements médicaux de rééducation fonctionnelle pour les polytraumatisés, notamment en orthopédie, réanimation neurochirurgie etc.
Le coût des équipements serait de 80 milliards de centimes.
Layachi Salah-Eddine


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