Algérie

La santé des patientes, un autre problème



La santé des patientes, un autre problème
On se souvient de cette clinique privée à l'est du pays qui a été fermée et ses responsables avec d'autres employés mis en examen après la découverte de plusieurs f'tus dans la décharge publique de la municipalité. Les f'tus provenaient de cette clinique et ont été jetés avec les ordures ménagères.
L'enquête avait révélé, outre l'infraction, l'état de dégradation du matériel et de la salle d'opération.
A cet effet, la gynécologue Louiza Kaddache explique que «lorsque ces avortements ont lieu en dehors des structures de santé ou dans la clandestinité, ils sont souvent pratiqués dans des conditions d'hygiène inappropriées et sans couverture médicale exposant ainsi les femmes à de graves complications infectieuses et hémorragiques pouvant entraîner le décès», explique notre interlocutrice. Selon une source sécuritaire, 80 femmes auraient perdu la vie durant ces dix dernières années, une information que confirment des sources sanitaires. La complication la plus redoutée aussi est la stérilité.
Certaines femmes utilisent même des plantes abortives achetées chez certains herboristes ou bien cueillies dans la nature.
«Si des femmes ont perdu la vie d'autres continuent de courir le même risque en prenant des comprimés du type (Cytotec) qui les aideront à avorter sans pour autant recourir à l'intervention conventionnelle, mais le risque d'hémorragie et de décès est omniprésent», ajoute notre interlocutrice qui tire la sonnette d'alarme contre ce procédé qui est souvent utilisé par des jeunes filles en détresse sans prescription médicale.




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