En 1359, Abou Hamou Moussa II arracha Tlemcen aux Mérinides, restitua son trône et redora le blason des Abdelwadides sous le nom des Zianides. Il voulait marquer son règne par une grande réception à l'occasion du Mawlid El Nabawi, Une fête qui devait compenser les onze années noires du siège et d'une occupation sanglante. Un événement qui devait rehausser le prestige et recentrer l'autorité du pouvoir au niveau de la dignité royale. Dans la grande salle d'apparat, dès l'entrée, des tapis et des divans aux coussins en grands nombres sont alignés sur plusieurs rangées. De hauts candélabres sur leur socle de cuivre brillaient de leur lustre.
Les effluves flottants d'ambre embaumaient la grande salle tout en chassant les mauvais esprits. Le gong retentit et la salle se fige dans un silence complet. Le roi fait son entrée. Les dignitaires debout, accusent une légère courbette en signe de soumission.
Le vizir annonce les festivités et au son des trompettes, la chorale religieuse entama son riche répertoire. La soirée du mawlid annonçait ses couleurs, au son du mdih (1), la commémoration de la naissance du Prophète Mohamed (slwslm) est entamée. A un moment de la soirée apparaissait des gardes portant sur leurs épaules la Mangâna l'horloge magique qui faisait la fierté du roi de Tlemcen. Commençait alors une joute poétique où était déclamés les plus beaux poèmes.
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Posté Le : 28/04/2011
Posté par : tlemcen2011
Source : www.tlemcen2011.org