La salle de soins de Kharrouba fait défaut

Les citoyens des centres urbains de Hai Salem, des 544 lotissements et ceux de Sidi Medjdoub se sont lassés d'attendre l'inauguration d'une salle de soins qu'ils attendent depuis des années. Ils se plaignent énormément de ses fréquents déplacements couteux au bord de taxis pour se rendre aux urgences médico chirurgicales, au centre de santé de Tigditt ou à l'hôpital pour faire une injection, recevoir un pansement ou vacciner les enfants. Certains malades sont obligés d'utiliser les services d'un clandestin ou d'un taxieur qui facture la course de 250 à 300 dinars selon la tête et la bourse du client. Quant aux malheureuses femmes chargées de la vaccination de leurs gosses, elles se déplacent presque une fois par semaine en taxi vers les unités de la protection maternelle et infantile (P.M.I) à la recherche du vaccin devenu si rare au cours de ces derniers mois. Alors que les malades chroniques ne disposant ni de moyens de transport ni de moyens financiers conséquents (les asthmatiques, les diabétiques et les hypertendus) ont toutes les peines du monde à joindre les autres salles de soins de la ville pour faire l'injection qui les soulagera de la crise d'asthme, de faire la glycémie nécessaire pour la prise de la dose d'insuline ou contrôler la tension pour la prise du comprimé quotidien. En face de ce calvaire journalier, les citoyens sollicitent la construction d'une structure de santé, pour la satisfaction de leurs besoins en santé.