La saison sauvée

Pour sa première année en Excellence, il a, en dépit de l'indifférence des uns et des autres, pu sauver la mise. Cette situation ne peut durer d'autant plus que le club qui n'a été, contrairement au «budgétivore», sponsorisé par aucun opérateur économique local ou national. N'ayant pas été «instruits» par le «chef», les entrepreneurs, industriels et hommes d'affaires de la région ont, le moins qu'on puisse dire, tourné le dos aux «petits» handballeurs qui n'ont, faut-il le rappeler, bénéficié d'aucun appui ou couverture médiatique, réservée exclusivement à  des footeux «gavés» par des chèques bien remplis. Pis encore, le TRS, qui n'a bénéficié au titre du budget primitif de l'année en cours, que de 3 millions de dinars de l'APC, et d'un montant équivalent de la DJS, est criblé de dettes. Avant d'entamer la prochaine saison, dont la préparation débute en principe à  partir du 1er juillet prochain, le club doit auparavant éponger une bonne partie de la dette (salaires des joueurs et entraîneurs, factures de fournisseurs), d'environ 8 millions de dinars.
Le président du club, Abdelaziz Heddadj, qui a  frappé à  toutes les portes, lance à  ce propos un autre SOS: «Il est vrai que la municipalité et la direction de la jeunesse et des sports n'ont ménagé aucun effort pour répondre à  nos doléances, mais les exigences d'un tel palier sont tellement importants que le club a plus que jamais besoin du soutien des opérateurs économiques de la région, lesquels sont sollicités une nouvelle fois pour accompagner une association encadrant plus de 350 sportifs. La situation est critique sachant que bon nombre de clubs convoitent nos joueurs, qui méritent des encouragements et une bien meilleure prise en charge.»Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â