La saison footballistique touche à sa fin

La saison footballistique arrive à sa fin. Des leçons seront tirées. Les gestionnaires vont devoir à présent scanner les bons et les mauvais passages en toute transparence.
Chacun déposera sur la table, ses dossiers et passer aux analyses objectives. Beaucoup à dire. Cette saison semble, selon des avis partagés, ne pas faire la différence avec la précédente. Le marketing a encore fait défaut. Il n'a pas eu ses droits. Cette saison a connu des actes qui ont fait honneur au football national, et malheureusement, il y a des clubs qui ont fait du surplace. L'argent, le nerf de la guerre, ou rien ne se fait sans lui. Mais qu'a été t-il fait avec cette manne financière ' L'état des lieux nous amène bien souvent à nous interroger en tant qu'amoureux de la balle ronde sur les séquences qui secouent la vie des clubs, pas tous, mais la majorité qui a plutôt raté sa cible, pour des raisons de gestions, de mauvaises humeurs, de mauvais choix, entraînement... Les plus pragmatiques en revanche, estiment et reconnaissent donc «qu'il y a urgence et que de ce fait, l'on ne pouvait plus se permettre de se perdre dans les détails», ajoutant, «on ne peut faire d'omelette sans casser d''ufs... Le professionnalisme qui rentre en ligne de compte se mérite», disent t-ils. Pour d'autre, il est sur le terrain, mais ne reflète pas souvent toute sa dimension. S'agissait-il d'une mauvaise compréhension de ses lois ' Difficiles à s'exprimer sur ce sujet. Les flottements qui se sont bousculés ça et là attestent de cette mauvaise application de cette nouvelle formule au traitement pourtant efficace pour y remédier aux défaillances qui ont tissé et tissent la mauvaise toile. «Il fallait donc secouer le cocotier, et pour de bon, pour que le professionnalisme puisse dire ses vérités», nous confie un ancien joueur qui préfère garder l'anonymat, alors que nous, nous avons été convoqués à des rencontres, des journées d'études, des séminaires... pour admettre l'essentiel du professionnalisme, ce qui n'était pas facile. D'ailleurs, ce qui revenait le plus dans les débats était, non pas comment sauver le football national, mais comment ramasser un maximum d'argents pour payer le joueur avec des sommes dépassant tout entendement, même si le résultat n'est pas celui qui est espéré. Pour Ali B., «nous avons vu et lu que des changements d'entraîneurs avant la fin de saisons, se faisaient d'une manière exceptionnelle sans tenir compte des avis des autres membres, c'est selon le résultat. On recrute puis on limoge pour revenir au limogeage comme si la force d'un club ou son organisation passe obligatoirement par cette série de mutation». Ainsi va la vie du club. Un ancien entraîneur nous confie ses impressions qui rejoignent celles des autres sportifs rencontrés, «les joueurs qui ne fournissent aucun effort pour faire du football, le spectacle qui draine le public, ce public qui crée le spectacle, ce spectacle qui séduit les annonceurs, lesquels s'accrochent au club, ne sont pas sanctionnés, mais souvent applaudis pour avoir manifesté leur désagrément face à une sanction du directeur de jeu, un comportement qui déshonore le football, mais voilà que ce joueur n'est pas sanctionné au contraire, parce que soutenu par quelques membres forts du club. Et pourtant, notre football mérite mieux que ça, les professionnels ne manquent pas, ceux là qui peuvent modifier le jeu de la cohésion et aller vers les terrains de la réussite dans l'ensemble des domaines. Faut-il s'attendre à un regroupement des présidents de clubs pour une discussion autour de ce qui n'a pas fonctionné en présence des médias ' Ce serait une excellente chose pour tenter de comprendre les rouages de cette mécanique. n Canal + sport : Formule 1 ' Grand Prix de Bahreïn à 19h45 n Al Jazeera sport + 4 : Dortmund ' Real Madrid à 19h45