Algérie

La Sadeg passe à l'action



La Sadeg (Société de distribution de l'électricité et du gaz) de la wilaya de Naâma mène depuis quelques jours une vaste opération de coupure de l'alimentation de l'énergie (électricité et gaz), ciblant les mauvais payeurs qui n'ont pas honoré leurs créances vis-à-vis de l'entreprise.Pourtant, beaucoup se sont interrogés sur les déclarations des hauts responsables du secteur, invitant les responsables des unités locales à s'abstenir de couper l'énergie en cette période de pandémie qui a paralysé toutes les activités, mettant en difficulté les abonnés sans revenus ou encore la classe moyenne, dans une région connue pour ses deux saisons (chaude et gelée), où la consommation d'énergie devient très coûteuse en raison de l'utilisation de la climatisation durant 5 à 6 mois de l'année. Idem pour le chauffage qui est utilisé durant l'autre période de l'année.
Par ailleurs, indique-t-on, auprès de la Sadeg, l'entreprise détient actuellement une créance globale dépassant les 100 milliards de centimes, dont le tiers est à mettre à l'actif des abonnés ordinaires (habitations et secteur privé), et le reste de la créance concerne le secteur public (APC et administrations) ; des créances qui causent, ajoute-t-on, des difficultés financières à la société qui risque de s'écrouler à cause des pertes financières énormes.
Devant cet état de fait, la Sadeg, invite ses abonnés, en dépit de la situation sanitaire, à adopter des mesures de rationalisation de l'énergie, s'adapter en conséquence, à l'économie de cette précieuse matière indispensable, mais aussi s'acquitter de leurs dettes.
Toutefois, l'entreprise se verra dans l'obligation de procéder à des coupures de l'alimentation en énergie pour tout abonné n'honorant pas ses factures.
B. Henine
Hausse record des prix de certains produits
Depuis quelques jours, on assiste à un tremblement des prix de certains produits de large consommation dans la wilaya de Naâma. Outre, les légumes secs et autres produits de large consommation, voilà que la pomme de terre a atteint l'inimaginable prix variant entre 120 et 150 DA/kg et le poulet 550 DA/kg. Deux produits qui ne sont plus à la portée des petites bourses.
En l'absence d'une régulation du marché, le monopole continue à être tenu par les spéculateurs qui font main basse sur le marché au vu et au su de tous, au grand dam des couches défavorisées. « C'est le tremblement de terre » et non la pomme de terre, commente un citoyen.
B. H.


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