Poutine n'attendra pas la date butoir du 30 juin pour conforter militairement son allié iranien. Alors que l'accord final reste tributaire des « vérifications » érigées en préalable par les 5+1, le président Russe a franchi le pas en signant, hier, un décret annulant l'interdiction pour la Russie de livrer à l'Iran des missiles S-300 que son prédécesseur Dimitri Medvedev avait interdit en 2010. L'après-Lausanne, rythmé par le refus des Républicains américains et la grogne des parlementaires iraniens réclamant une version plus détaillée de l'accord du 2 avril, risque de prendre un sérieux coup et de durcir le bras de fer entre les puissances occidentales et la Russie et l'Iran, visées l'une et l'autre par des sanctions légitimées par le rôle jugé déstabilisateur dans la crise ukrainienne et le programme nucléaire. L'occasion est tout aussi propice pour Israël dénonçant un « mauvais accord » et criant à la menace sur sa propre survie. Mais l'arrivée, dès demain, des experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique à Téhéran pourra-t-elle mettre fin aux inquiétudes des grandes puissances. Il s'agit du premier rendez-vous très attendu depuis la conclusion de l'accord.
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Posté Le : 13/04/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L C
Source : www.horizons-dz.com