Le chercheur Russe spécialisé dans les affaires arabes, M. Dimitri Niokolsky a affirmé à El Khabar que la Russie est confrontée aux mêmes difficultés que le monde arabe. Il a insisté sur le fait que la Russie n'est pas l'Union Soviétique et qu'elle n'entrera pas en guerre pour défendre ses alliés arabes. Dans le même contexte, M. Dimitri Niokolsky a tenu à préciser : « défendre nos intérêts est une chose et soutenir nos alliés en est une autre ».Par H.S/ S.A
Le chercheur Russe spécialisé dans les affaires arabes, M. Dimitri Niokolsky a affirmé à El Khabar que la Russie est confrontée aux mêmes difficultés que le monde arabe. Il a insisté sur le fait que la Russie n'est pas l'Union Soviétique et qu'elle n'entrera pas en guerre pour défendre ses alliés arabes. Dans le même contexte, M. Dimitri Niokolsky a tenu à préciser : « défendre nos intérêts est une chose et soutenir nos alliés en est une autre ».
Contacté par El Khabar, Dr Niokolsky a expliqué que la Russie traverse une nouvelle phase dans la construction de ses alliés au Moyen Orient, justifiant que la Russie a perdu une partie de sa force en perdant son allié Guedafi. Dans ce cadre, il a expliqué : « Guedafi a été, pendant longtemps, un allié de la Russie, grâce à la position de Moscou au conseil de sécurité ». M. Niokolsky a prévu que le régime Syrien traversera une conjoncture difficile dans le cas où les forces arabes et occidentales s'ingéreraient et procèderont à un raid aérien tels qu'était le cas en Libye. Il a, toutefois, écarté toute ingérence militaire Russe pour protéger le régime d'Al-Assad, rappelant la déclaration du ministre Russe des Affaires Etrangères Serguei Lavrov, dans laquelle il a rappelé que la Russie sera dégagée de toute responsabilité dans le cas où il y aurait une éventuelle ingérence étrangère en Syrie.
A ce propos, le politologue Russe a expliqué que toute ingérence militaire en Syrie conduira à une guerre régionale et internationale écartant le soutien militaire de la Russie au régime Al-Assad. Il a, aussi, affirmé que la Russie d'aujourd'hui n'est pas l'ex URSS, signifiant que la Russie affronte l'occident sur les plan médiatique, diplomatique et sur le plan des renseignements, mais pas militairement.
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Posté Le : 26/02/2012
Posté par : archives
Ecrit par : El Khabar
Source : fr.elkhabar.com