Algérie

La Russie aurait la preuve de l'utilisation de gaz sarin par les rebelles



La Russie manifeste à nouveau son soutien au régime syrien en accusant les rebelles d'utiliser le gaz sarin, à l'inverse des puissances occidentales. Moscou dit avoir des preuves. Moscou plaide à nouveau en faveur de Damas. La Russie aurait la preuve que les rebelles syriens ont utilisé du gaz sarin le 19 mars près d'Alep, au nord de la Syrie, d'après la déclaration ce mardi de l'ambassadeur russe auprès de l'ONU, Vitali Tchourkine.Des experts russes auraient recueilli des échantillons sur le site de l'attaque, à Khan al-Assal, et les preuves auraient été transmises au secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, dans un document de 80 pages, d'après Vitali Tchourkine. L'ambassadeur a également annoncé que ces preuves seront communiquées dès ce mardi aux Etats-Unis, à la France et au Royaume-Uni. Lesquels ont déjà accusé l'armée syrienne sous l'égide de Bachar al-Assad d'avoir eu recours à plusieurs reprises à des armes chimiques contre l'opposition. Selon la même source, «les analyses d'un laboratoire russe compétent en matière d'armes chimiques indiquent clairement que le projectile (et les échantillons recueillis après l'attaque sur le site de Khan al-Assal) était rempli de gaz sarin». Ce tir sur la localité qui était tenue par l'armée syrienne, Khan al-Assal, aurait tué 26 personnes dont 16 soldats syriens. Les Etats-Unis ont immédiatement rejeté cette thèse, la Maison Blanche affirmant «n'avoir encore vu aucune preuve qui appuie cette affirmation». Vitali Tchourkine a aussi plaidé que la «Brigade Bachar al-Nasser affiliée à l'Armée syrienne libre» avait dès février commencé à produire des missiles Bachar 3 de façon artisanale. «Il y a toutes les raisons de croire que ce sont des combattants de l'opposition armée qui ont utilisé des armes chimiques à Khan al-Assal», a-t-il asséné. En effet, celui-ci insiste pour que les enquêteurs onusiens se concentrent sur cette attaque, attribuée par Damas à l'opposition, au détriment des autres incidents attribués par Londres, Paris et Washington à l'armée syrienne.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)