Algérie

La rumeur et le mauvais retour d'écho



«Qui croit devoir fermer les yeux sur quelque chose se voit bientôt forcé de les fermer sur tout», disait je ne sais quelle caboche bien née. Parce qu'ici, comme partout ailleurs, il est connu que les potins peuvent faire partie des néo-techniques d'influence -dans le cadre de la stratégie de diversion et/ou de propagande- travaillées dans des officines sans lumière du jour. Parce qu'aussi, l'histoire de la communication est aussi ancienne que celle de l'humanité, il existe aussi une communication dite «virale» : celle qui consiste à développer des programmes de communication qui puissent se transmettre, non pas par la voie de la raison, mais par celle du sang, un peu comme un virus qui fait mauvaise ?uvre dans un corps malade. A rebours de l'ère dite «numérique», sous nos latitudes toujours aussi particulières, communiquer c'est un peu comme les hommes du désert, lesquels, par une curieuse conception du temps et de l'espace, ont tendance à rapetisser les choses, jusqu'à leur portion infiniment petite. Faut-il, encore une fois, se résoudre, un doigt... dans l'oreille, que, faute d'info, la rumeur est la seule diseuse de choses «vraies» ' Sans se laisser embarquer dans les mauvaises galères, force est de constater que la rumeur s'est toujours incrustée dans la brèche, laissée grande ouverte, de l'espace public laissé vacant par une stratégie de communication institutionnelle défaillante. A l'ère de la guerre de 4e génération, il est vital de se protéger contre la culture de l'infox, pour échapper aux grilles des lectures fomentées dans des laboratoires clandestins.


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