Algérie

La ruée vers l'or algérien



Un rapport du Conseil mondial de l'or, repris par la presse nationale, classe l'Algérie comme détentrice de la première réserve d'or en Afrique. Alors que l'entreprise d'exploitation des mines d'or fait actuellement l'objet d'une enquête par le DRS, qu'en est-il exactement ' Enfin un bon classement : dans son rapport annuel 2010, le Conseil mondial de l'or, une organisation basée à Londres, plaçait récemment l'Algérie à la 22e place mondiale des pays détenteurs de réserves officielles en or, avec un stock estimé à 173,6 tonnes. Il y a autant d'or en Algérie ' Le malentendu s'installait, et des Algériens chômeurs, comme en compte le pays en stocks considérables, ont commencé à préparer pelles et pioches pour une ruée vers l'or dans le désert. Hélas, il ne s'agit pas de gisements ou de mines d'or, mais de réserves d'or, c'est-à-dire des lingots achetés sur le marché international par la Banque centrale algérienne pour constituer des stocks officiels, afin de les utiliser à la fois comme instrument d'échange monétaire et comme réserve de valeur. Autrement dit, l'Algérie possède en or bancaire l'équivalent de 6 milliards de dollars, qu'il faut ajouter aux 200 milliards de dollars de réserves de change. Oui, l'Etat est riche, mais ça, tout le monde le sait. Mais on ne doit pas pour autant poser nos pelles et nos pioches. L'Algérie possède plusieurs gisements d'or, dont deux sont déjà exploités par l'ENOR, joint-venture australo-algérienne à 52/48%. Juste une tonne par an actuellement, et 1,5 tonne envisagée pour l'année 2010. C'est peu, mais en potentialités, l'Algérie serait « la deuxième réserve d'or naturel africain derrière le Congo », d'après Douglas Perkins, PDG de GMA, la filiale du groupe australien qui exploite les mines d'Amesmessa et de Tirek en partenariat avec Sonatrach pour le compte de l'ENOR. Trois millions de tonnes dormiraient dans le sous-sol, selon cet expert, soit près de 100 milliards de dollars. En plein désert. A vos pioches !La désolation du TanezrouftIn Ouzzal, un gigantesque bloc de pierres d'un milliard d'années. Juillet 2001, sous la chaleur insupportable dans ce fin fond du désert, entre Bordj Badji Mokhtar et Timiaouine, à 400 km au sud-ouest de Tamanrasset, la mine de Tirek donne ses premières onces d'or à l'Algérie. En bordure de l'effrayant plateau désertique du Tanezrouft, une faille monumentale nord-sud a découpé le Hoggar occidental, et c'est le long de cet accident que les quartz aurifères ont été trouvés. Tirek donne 60 kg d'or par mois avec un taux de 12 g du précieux métal par tonne de roche extraite. Ce qui est relativement faible, et ce qui a poussé l'opérateur australien à se déplacer à 60 km plus au sud, toujours sur la même faille, à Amesmessa, où le taux de 18 g/t est plus encourageant. Et surtout, avec des réserves estimées à 2,5 millions de tonnes, contre 500 000 pour Tirek. Novembre 2008, l'unité de production se déplace à Amesmessa et sous un climat déjà plus doux, le premier lingot est coulé en présence de Chakib Khelil, extrait de la deuxième mine d'or algérienne. Aujourd'hui, la production représente environ une tonne par an, avec des prospectives plus ou moins sérieuses de 5 à 6 tonnes par an, selon les estimations de l'opérateur australien. Mais d'autres gisements existent et les Chinois sont déjà présents au nord du Hoggar où ils ont pris des concessions d'or, pendant que d'autres opérateurs étrangers lorgnent vers Tiririne dans le Hoggar oriental ou encore In Allarène, Derreg et Timeg dans le Hoggar occidental, où les indices d'or sont établis. Tout n'est pas aussi facile pour autant et il ne s'agit pas de pelles et de pioches mais d'une entreprise très complexe. L'Australien du GMA se plaint d'ailleurs du Tanezrouft où la solitude de ce plateau classé comme l'un des plus désertiques au monde engendre des problèmes de chaînes de logistique et d'approvisionnement, conjugués à la bureaucratie nationale. L'or est loin de tout, dans cette région d'In Ouzzal qui veut dire littéralement « là où il y a du métal » en tamacheq. Les Touareg le savaient-ils ' En tout cas, tout le monde le sait, dans cette zone du Nord-Sahel où les difficultés sont nombreuses, le problème de la sécurité reste un paramètre très important, surtout en ce moment où l'armée algérienne a interdit les déplacements au sud de Tamanrasset. Personne n'en parle, sujet tabou. Les Australiens vont-ils partir '« Pas des kangourous »GMA, Gold Mining Algeria, est la filiale algérienne, propriété à 100% de l'australien GMA Ressources. L'entreprise s'est associée par l'intermédiaire d'une joint-venture à un consortium algérien pour créer l'ENOR, l'Entreprise nationale de l'or, qui gère la production. 52% des parts pour l'Australien. 48% pour Sonatrach, qui a fini par racheter les parts de tous les opérateurs algériens présents au départ dans l'ENOR. Mais il semble que ce ne soit pas suffisant, malgré la rentabilité assurée de la mine d'Amesmessa. Les Australiens veulent investir et se développer mais se plaignent d'un manque de liquidités. Pour cela, ils ont émis des actions pour attirer de l'argent frais. Alors que la partie algérienne a théoriquement un droit de regard sur l'intégration de nouveaux actionnaires, les Australiens de GMA viennent de vendre un actif de 9% pour un montant de 3 millions de dollars à Askom Precious Metals Mining, filiale du fonds d'investissement égyptien Citadelle. Déjà, la partie algérienne s'interroge sur cet investissement, craignant un nouveau scandale du type Orascom Lafarge, où l'Egyptien vendrait immédiatement à un opérateur étranger les parts qu'il vient d'acquérir. Mais rien n'est sûr, le gisement d'Amesmessa est rentable et les Egyptiens, qui exploitent d'autres gisements minéraux en Lybie et au Soudan, ne sont pas forcément dans une logique de spéculation. Reste une énigme, comme l'explique un spécialiste algérien de l'Organisme national de recherche minière (ORGM) : « Comment l'Algérie, avec toutes les réserves monétaires qu'elle possède, peut-elle avoir un problème de liquidités pour investir dans un secteur aussi rentable, là où l'once d'or est passée de 400 dollars, à l'ouverture de la mine, à plus de 1000 dollars actuellement ' » Bonne question. La seule mine d'or algérienne va-t-elle fermer ' « Nous ne sommes pas des kangourous », conclut le cadre de l'ORGM. En tous les cas, deux choses sont sûres. Il y a une semaine, le Conseil mondial de l'or faisait un zoom sur l'or algérien. Il y a une semaine aussi, Hosni Moubarak était en Algérie.


Depuis plus de deux semaines l'usine de production d'or de l'entreprise d'exploitation des mines d'or à Tamanrasset est à l'arret pour manque de soud acoustique et chaux. Alors que la production de minerai ne tourne qu'à 10 % de sa capacité. Dans cet état de figure, le directeur général Benzergua Mustapha qui est en ce moment à Tamanrasset et d'aprés certaines indiscrétion projete un congé téchnique pour plusieurs mois. Alors, que le collectif des travailleurs crient aux complot et sabotage. A noté qu'enfin, les autorités algériennes ont pris en consideration les dangerrs que represente l'utilisation de cyanure et une autre dizaine de produits dangerueux et tres toxiques, particulièrement si elle est sans controle des services concernés. Un haut responsable a été auditionné par le tibunal de Tamanrasset justement sur l'utilisation de cyanure sans autorisation. Et l'importante et éternelle question qui se pose : où sont passés les plus de 100 millions de dollars, mis à la disposition de Benzergua et complices. Et cela pour faire gagner à l'Algérie plus de 3500 kg d'or.
hamid - retraite - Biskra, Algérie

07/06/2011 - 15642

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http://www.youtube.com/watch?v=0j5iUflZHHI C'est ici que vous retrouverez les 100 millions de dollars investi par l'Algerie dans la mine de Amesmassa
adila Kaoues - Ouargla, Algérie

28/04/2011 - 14116

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Alors que les Australiens de Gold Mine of Algeria (GMA), partenaire de Sonatrach dans l’exploitation de la mine d’or d’Amesmessa (Tamanrasset), sont soupçonnés d’enfreindre les dispositions de la loi minière, plusieurs investigations sont menées par le parquet d’Alger, appuyé essentiellement par ceux de Ouargla et de Tamanrasset, wilaya dans laquelle siège la direction régionale de l’Enor (Entreprise nationale, extraction et traitement du minerai d’or). Certaines parties ont été auditionnées, hier, par la police judiciaire de Tamanrasset, dans le cadre d’une enquête approfondie sur cette affaire d’Enor, avons-nous appris de sources proches du dossier. C’est le dernier épisode en date depuis l’ouverture d’une instruction par le procureur général près la cour d’Alger, relative à cette affaire. En tout cas, l’émergence de Gold Mine of Algeria (GMA), créée à quelques semaines seulement avant les soumissions pour un appel d’offres au partenariat avec Enor, les conditions d’octroi du marché et les comportements troublants de certains responsables de GMA s’avèrent être un curieux amalgame qui risque de prendre le caractère d’un gros scandale. Les comptes de GMA, les lignes de crédit, les factures, les salaires et les transferts sont autant de questions d’une importance primordiale qui intéressent aussi la brigade financière et économique relevant du Département du renseignement et de la sécurité (DRS). Le flash-back de cette affaire s’articule autour de trois questions principales : comment GMA a-t-elle été sélectionnée pour prendre des participations dans Enor alors qu’elle n’a aucune activité minière dans le monde ? Quel est le bilan de cette société depuis son implantation en Algérie en tant que partenaire de Sonatrach à hauteur de 52% ? Et pourquoi les Australiens de GMA ont décidé de recourir aux capitaux étrangers pour renflouer les caisses de la société, quitte à nager à contre-courant de la réglementation algérienne ? En 2002, les instances algériennes, en charge du patrimoine minier, ont lancé un appel d’offres au partenariat avec Enor qui disposait déjà d’une usine de production à Tirek, à 50 km d’Amesmessa, réalisée par des Sud-Africains. Après étude et analyses des différents critères déterminant le choix du futur partenaire d’Enor, il a été arrêté un critère et une condition, à savoir l’augmentation de la valeur nominale des actions d’Enor et la participation à 50% au minimum dans le capital social de cette entreprise. L’ouverture des plis des offres commerciales, le 29 mai 2002, en présence de l’ex-ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, a donné pour seul gagnant la compagnie australienne Gold Mine of Algeria. Nous ignorons jusqu’ici la liste qui comprend l’ensemble des compagnies soumissionnaires, malgré nos multiples tentatives auprès d’Enor et du ministère de l’Energie et des Mines. Selon certaines indiscrétions, GMA aurait été créée à quelques semaines avant la date de soumission pour un appel d’offres au partenariat ouvert d’Enor. Nos recherches se sont soldées par des conclusions étonnantes : GMA est immatriculée en Australie, siège à Londres et active uniquement dans les champs du minerai d’or de Tirek et Amesmessa à Tamanrasset et ne détient donc aucun autre marché minier dans le monde. La première question qui s’impose est celle de savoir pourquoi le comité d’évaluation des offres avait opté pour GMA, alors que l’entreprise semble n’avoir aucune expérience dans l’exploitation des mines d’or ? GMA devient ainsi actionnaire majoritaire dans Enor (52% des actions), alors que Sonatrach a été reléguée à la position d’actionnaire minoritaire (48%), en dépit même de la cession, en avril 2006, par les actionnaires d’ENOR, en l’occurrence la Banque d’Algérie, SAA, ENOF, SGP Somines, Agenor et ORGM, de leurs actions détenues dans ENOR à l’actionnaire Sonatrach SPP. Les banques algériennes au secours des Australiens Selon les termes de cet actionnariat, GMA apportera de nouveaux capitaux afin d’augmenter le capital social d’Enor, une opération qui permettra à l’entreprise de disposer d’un meilleur équilibre pour se concentrer sur son développement. Cet apport financier, de l’ordre de 14 millions de dollars d’après nos informations, devait être accompagné d’un apport logistique qui consiste à acquérir un broyeur géant afin de rentabiliser l’approvisionnement de l’usine de Tirek en minerai. Cependant, cette acquisition d’ordre logistique n’a jamais eu lieu. Sollicité pour une interview, le directeur général d’Enor n’a pas voulu répondre à nos questions, alors qu’une source de la direction régionale de Tamanrasset nous a indiqué qu’ « il n’y a jamais eu acquisition d’un broyeur géant, mais plutôt le transfert de l’unité de lixiviation du site Tirek, une propriété de l’Algérie, vers le site d’Amesmessa ». Effectivement, un récent rapport sur l’examen des activités de GMA, réalisé par son équipe de gestion, dirigée par l’intérimaire de l’ex-PDG Douglas Perkins, en l’occurrence Ken Crichton, fait état d’un transfert d’une unité de lixiviation à partir du site Tirek vers Amesmessa. « La mise en service de cette unité a été plus lente que prévu et est maintenant attendue pour début juin 2010 », lit-on dans le rapport en question. GMA, qui bénéficiait ainsi de largesses inestimables depuis sa naissance en Algérie, a eu également droit à des lignes de crédit ouvertes par des banques algériennes. La valeur des crédits mis à la disposition des Australiens se chiffre à plusieurs dizaines de millions de dollars, d’après nos sources. Cette opération bancaire a suscité la curiosité des enquêteurs de la brigade économique et financière du DRS qui ont décidé de mener une série d’investigations à ce sujet. Plusieurs interrogations s’imposent : sur quelle base a été décidée cette opération d’allocation de crédits par les banques algériennes ? Quelles sont les conclusions du rapport des émissaires d’une banque publique à Tamanrasset, chargés d’enquêter sur le patrimoine de GMA ? Quelles sont les garanties données par GMA afin de pouvoir bénéficier des crédits de cette même banque ? Quoi qu’il en soit, les crédits ont été débloqués et les sommes sont consommées en un laps de temps record. Quelques mois plus tard, GMA fait part de ses premières difficultés financières, dues surtout au renoncement des banques d’inscrire de nouvelles sommes au crédit de GMA suite au surgissement des premières enquêtes contre GMA et Enor, mais aussi à la politique budgétaire des Australiens qui n’hésitent pas, semble-t-il, à brûler la chandelle par les deux bouts. Pour preuve, certains documents, dont nous disposons, montrent que les responsables de GMA ont loué à plusieurs reprises des aéronefs de Tassili Airlines à coups de millions de dinars. Ces mêmes responsables de GMA, dont certains ont démissionné suite à l’apparition des premières enquêtes, ont procédé à des importations de matériels usés et d’autres disponibles sur le marché algérien. C’est à ce moment que les Australiens décident de s’orienter vers les capitaux étrangers. Et pour attirer les investisseurs, le PDG de GMA a annoncé, depuis Londres, avoir découvert « le plus grand gisement d’or en Afrique après celui du Congo ». Comportements troublants De quoi attirer les convoitises et les capitaux étrangers après le renoncement des banques algériennes. Dans le communiqué du mois de mai 2010 de GMA, il est indiqué que les administrateurs de GMA sont en pourparlers avec des investisseurs potentiels, y compris les actionnaires existants, afin de garantir un fonds de roulement pour l’entreprise. « La levée de capitaux immédiate est destinée à fournir des fonds de roulement suffisants pour les opérations de la société jusqu’à ce que la nouvelle unité de lixiviation soit opérationnelle. » En novembre 2009, le groupe GMA Ressources a confirmé avoir cédé 9% de son capital, d’une valeur de 1,9 million de livres sterling, à l’entreprise égyptienne Asec Mining. Selon GMA, cette prise de participation devrait lui permettre de renflouer ses caisses pour les besoins de financer un nouveau plan de développement. Une fois de plus, l’opérateur australien a annoncé, en juillet dernier, la nécessité d’une nouvelle collecte de fonds afin de mettre sur les rails un plan d’investissement destiné à améliorer la production. L’objectif, cette fois-ci, étant de collecter une somme de 1,6 million de livres sterling. Mais les responsables australiens de GMA commettent, cette fois-ci, une erreur fatale. Ils viennent d’enfreindre la loi minière n°01-10, notamment dans son article 75 lié à la cession et le transfert des droits conférés par un titre minier. Effectivement, le contrat conclu récemment par GMA et l’égyptien Sahara Gold Limited, une filiale en propriété exclusive de SAE Ascom contrôlée par Citadel Capitals, a provoqué les foudres des autorités algériennes qui ont adressé, par le biais de l’Agence nationale du patrimoine minier, un dernier rappel à l’ordre à l’opérateur australien (voir encadré). GMA a annoncé également la nomination de Omar El Alfy en tant que directeur non exécutif, avec effet immédiat. Cette nomination intervient suite à la conclusion d’un accord de souscription portant sur l’achat, par Sahara Gold Limited, de 120 000 000 d’actions ordinaires d’une valeur de 0,01 livre chacune. GMA vient ainsi de commettre une erreur monumentale qui lui coûtera éventuellement cher. Parallèlement, les investigations menées par les instances judiciaires et les enquêteurs du DRS risquent de déboucher sur une grosse arnaque appelée « Gold Mine of Algeria ». ParAli Titouche
adila Kaoues - Batna, Algérie

27/04/2011 - 14091

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Jusqu’à présent, j’ai été très discret en ce qui concerne l’implication de responsables de la Banque Extérieur d’Algérie dans l’octroi de crédit sans garantie et le moins qu’on puisse dire c'est qu’il est complètement hors la loi. Ce crédit a été accordé à Enor, l’entreprise étrangère d’exploitation des mines d’or en Algérie. Après avoir fait une déclaration à l’agence internationale Reuters, aussi fausse qu’elle était frauduleuse, Mr Douglas Perkins ex Président Directeur Général de Enor, que son entreprise a fait la découverte du plus grand gisement d’or à ciel ouvert d’Afrique après le gisement du Congo, et que celui-ci va produire plus de 3500 kg d’or par ans. D’après lui, le gisement à été découvert dans la région de Amesmassa dans la wilaya de Tamanrasset. Après une attente de plusieurs mois, et par l’intermédiaire de son directeur général Benzergua Mustapha, un dossier de demande de crédit est déposé au niveau de la banque extérieure d’Algérie et cela pour un montant de plusieurs dizaines de millions de dollars. Et sur cela une délégation de deux personnes « une personne d’un bureau d’expertise privé dont le bureau se trouvait à Alger et un autre agent de la BEA agence d’El-Harache » a été dépêchée sur Tamanrasset et Tirek/Amesmassa, justement pour voir ce gigantesque gisement d’or découvert par Douglas Perkins et compagnie. Là, j’ai moi-même ex directeur régional de Enor à Tamanrasset informé cette délégation, qu’il n’y aucune découverte de gisement d’or ni à Amesmassa, ni ailleurs, et toute l’opération n’est qu’une sale affaire d’arnaque et une gigantesque escroquerie. Après cela, tous les responsables ont été informés sur cette affaire d’arnaque et d’escroquerie de l’ex ministre de l’énergie et des mines jusqu'à la direction générale de la Sonatrach. Le crédit a été accordé et sans garantie, les millions de dollars sont partis dans les comptes de Gma resources et dans les poches de certains responsables algériens qui ont contribués à la conclusion de ce détournement de plus de 100 millions de dollars. Après quatre années, Enor est toujours incapable de rembourser ses créances envers la BEA, et elle vient de faire une demande officielle à son créancier pour un "rééchelonnement" de sa dette. Donc, elle est en cessation de paiement. Moi, je dirai qu’elle est en banqueroute. Et cette fois croyez-moi. Si elle est dans cette situation, ce n’est nullement qu’elle est incapable de faire de bons résultats, et de dégager des bénéfices, tout simplement, elle est entre les mains d’hommes et de femmes incapables, arnaqueurs, voleurs et traitres. Je demande aux pouvoirs publics et le collectif des travailleurs d’agir en urgence et de sauver l’entreprise d’entre les mains de responsables sans scrupule, et de la, vous aurez au moins sauver plus de 600 postes de travail.
adila kaoues - Ouargla, Algérie

12/03/2011 - 12388

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Gma resources vient de publier le bilan en ce qui concerne sa production d’or en Algérie. Cette société est actionnaire majoritaire à 52 % avec la Sonatrach à la hauteur de 48 % dans Enor, l’entreprise d’exploitation des mines d’or en Algérie. La publication de la production de l’année 2010, qui n’était que de 750 Kg d’or brut, Car il faut savoir que l’or brut contient entre 10 et 15 % d’impuretés. Donc, Enor, n’a pas produit plus de 700 kg pour l’année 2010, d’où une production de 55 kg par mois. Il faut savoir qu’en 2007, l’ex Pdg de Gma resources et Enor, Mr Douglas Perkins avait déclaré à la presse que Enor a découvert le plus grand gisement d’or d’Afrique après celui du Congo, et que ce gisement à ciel ouvert de la mine de Amesmassa, va produire plus de 3 tonnes d’or par mois. Cette information a fait le tour du monde via les media spécialisés et les réseaux Internet, et que même l’actuel directeur général de Enor Benzergua Mustapha, et l’ex Ministre de l’énergie et des mines ont confirmés cette information, même ils ont été plus loin pour dire que la mine de Amesmassa va produire plus de 4,5 tonnes d’or dans un délais de trois années. En ce moment plusieurs cadres algériens ont attirés l’attention des responsables à tous les niveaux que cette information n’a aucun fondement et qu’il n’y a pas plus d’or dans la région de Tamanrasset que l’or déjà découvert par les Russes en collaboration avec la société Sonarem. Mais, sans résultat. Et les pouvoirs publics via le trésor public, la Sonatrach et une banque algérienne ont débloquées les sommes colossales pour financer la plus grande arnaque qu’a subi l’Algérie. Plus de 100 millions de dollars ont été mis à la disposition de cette bande de voleurs, d’arnaqueurs, de dilapidateurs, et de pollueurs. Cet argent destinée au financement de la mise en valeur du gisement fantôme découvert par Mr Douglas Perkins, est parti directement dans les caisses de Gma resources et les poches de ces actionnaires, et d’une manière ou une autre dans les comptes des responsables algériens. Si non ! Comment expliquer le silence des responsables algériens au niveau de la Sonatrach et particulièrement Sonatrach Aval, et le ministère de l’énergie et des mines ? La banque, le Pdg de la Sonatrach, le ministère de l’énergie et des mines et d’autres instances publiques ont été informé par écris et directement que cette opération n’est qu’une arnaque. Mais, le mal est fait. Après, plus de quatre années, la production n’à pas dépasser le seuil des 60 kg, chose que nous avant crier haut et fort a ceux qui ne veulent pas nous entendre, et la production de l’année 2010 prouve, confirme et certifie que nous avions raison. Mais, ce silence me fait peur. Des enquêtes ont été faites par les services de sécurité civile, militaire et judiciaire, et cela sous les ordres de Mr le Président de la République et autres responsables au niveau de la justice algérienne et de l’armée algérienne, sans aucun résultat à ce jour. Chose qui nous oblige à mettre d’autres méthodes légales pour que ces dossiers soit mis sur la table de la justice algérienne.
Adila Kaoues - Retraite - Ouargla, Algérie

18/01/2011 - 10372

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Je viens de recevoir des mains d’un huissier de justice la décision de la cour de Tamanrasset, qui confirme ma condamnation à une année de prison ferme, pour avoir osé dire que les responsables de Gma resources sont une bande de voleur, qui ne sont venu en Algérie que et uniquement pour voler l’or et l’argent du peuple algérien. La justice de Tamanrasset me reproche d’avoir dit, que Mr Ken Norris est un voleur et qu’il doit être poursuivi en justice et que les millions de dollars qu’il a fait détournés dans les caisses de Gma resources, D’avoir dit que Mr Douglas Perkins est un imposteur et un arnaqueur, qui a arnaqué plusieurs millions de dollars avec sa déclaration d’avoir découvert le plus grand gisement d’or d’Afrique après celui du Congo, et que ce gisement va produire plus de 3000 kg d’or par ans, et dans un délai de 3 ans. Une somme colossale a été mis a sa disposition et celle de Ken Norris, et Benzerga Mustapha justement pour la mise en chantier de cette mine qui devait et selon les déclarations de Douglas Perkins et autre responsables algériens et étrangers, devait rapporter des milliards de dollars dans un délai très court. Des millions de dollars se sont volatilisés, et le gisement justement découvert par cet escroc ne produit pas plus de 800 kg d’or par ans, donc nous sommes loin même très loin des 3000 kg promis par Douglas Perkins et Ken Norris avant de prendre l’argent des algériens et disparaître dans la nature. Je suis condamné pour avoir fait mon devoir d’algérien responsable, d’avoir dénoncé des pillards venus de tous horizons pour arnaquer le trésor public. Je suis condamné parce que j’ai alerté les différant services de sécurité sur les agissements frauduleux d’une équipe de voleur, algérien et étranger. Je suis condamné pour me faire taire, et bien, ils se trompent énormément, car ces agissements ne me donnent que plus de volonté pour faire mon travail de cadre algérien et mon devoir de citoyen d’Algérie. Bien sûr, je vais faire appel devant la cour suprême, et ma confiance reste entière et grande dans la justice algérienne. La justice algérienne me comdamne à un ans de prison pour avoir écris sur mon blog deux articles, l'un sur le cyanure et ses effets nefaste pour les hommes, la faune et la florre, et l'autre sur la dictature en Afrique. Monsieur, Bouteflika, président de la république, Monsieur Belaiz accepteriez vous qu’un cadre algérien qui n’a fait que sont travail et son devoir soit trainer devant la justice et condamné injustement.
Adila Kaoues - Ouargla, Algérie

14/12/2010 - 9229

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- La production d'or à la mine de Amesmassa, n'est que de 600 kg pour les trois premiers trimestre de l'année, alors pour réaliser les 1500 kg d'or, l'entreprise est complètement en retard, et la réalisation de cette quantité est pratiquement impossible. Dans le meilleur des cas elle ne réalisera que 800 kg. - La mine de Tirek est fermée et abondonnée depuis 2008. Alors que l'usine de cette mine que l'article rapporte qu'elle produit 60 kg d'or par mois a étré transferé à la mine de Amesmassa depuis le mois d'aout de cette année. Donc, la production d'or à la mine de Tirek est aboslument Zero kg. - A cette date Gma resources n'a pas ceder 9 % de ses action à Orascom, Sahara Gold limited, mais 30 %. - Mr Douglas Perkins n'est plus Pdg de Gma resources et Enor, depuis des mois. Il a été remplacé par Mr Ken Krichton,le representant de l'Egytien "La citadelle" et sa filliale Sahara Gold Limited. - Il n'y a pas de "groupe Gma" il y a Gma tout court. Gma resources qui est immatriculé en Australie et siège à Londre n'a aucune autre activité minière ou autre à part son partenariat avec Sonatrach dans Enor. l'entreprise d'exploitation des mines en Algérie. -Mais en ce qui concerne la production de 5 à 6 tonnes d'or par ans, c'est une information irresponsable, et Enor ne pourra jamais et dans n'importe quel cas et tel qu'elle est encadrée et structurée réalisée plus de 100 kg d'or par mois. - Pour finir, je ne sais pas ni pourquoi ni comment un tel article est publié, pour qu'il soit repris par de nombreux sites, mais chose est certaine, Gma resources est une bande de voleurs de pilleurs, et de pollueurs. -Et les differants services de sécurité ont ouverts non pas une mais plusieurs enquêtes sur cette entreprise d'arnaqueurs qui a fait perdre à l'Algérie plus de 100 millions de dollars. Et cela suite à l'arnaque montée par Mr Douglas Perkins et compagnie "Le plus grand gisement d'or d'afrique apres celui du Congo découvert à la mine de Amesmassa".
Adila Kaoues - Cadre - Ouargla, Algérie

03/12/2010 - 8886

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